My addictions of the week

Mes drogues télévisuelles

J'ai regardé deux épisodes de la nouvelle série Dark sur Netflix et je n'ai pas repris. Mais je ne dis pas que je ne vais pas le faire, simplement je n'ai pas été totalement emballée par l'histoire (même si je sais que le petit garçon est transporté dans le p....)  - il me manquait un je-ne-sais-quoi ... 

J'ai par contre dévoré la série originale de Netflix, Marcella.  J'ai avalé les huit épisodes en deux petits jours (cinq épisodes en une soirée). Je ne l'ai pas beaucoup vue sur les réseaux sociaux. Je suis toujours attirée par les séries policières et j'aime beaucoup l'actrice principale, Anna Friel.

Marcella Backland a pris un congé parental pour élever ses enfants, quittant son boulot d'enquêteur à la police de Londres où elle poursuivait un tueur en séries. A l'époque, Marcella avait un suspect en ligne de mire, mais n'avait pas pu apporter assez de preuves pour l'arrêter. Douze ans plus tard, le détective Rav Shanga vient la voir chez elle pour lui parler d'un nouveau meurtre, en tout point identique aux précédents. Marcella se remet tout juste de l'annonce de son époux, Jason, de la quitter après quinze ans de mariage et deux enfants. Elle se sait de l'occasion pour reprendre son métier et son enquête, bien décidée à prouver que son suspect de l'époque, Peter Cullen a repris du métier. 

Marcella, toujours en colère contre son époux décide le suivre un soir et apprend qu'il ne dort pas chez un ami mais chez Grace Gibson, la fille d'une des plus grandes entreprises du BTP où travaille Jason. En colère, elle décide d'aller frapper à la porte de Grace pour avoir des explications. A "son réveil", elle est sale, le corps plein de terre, des bleus sur le corps, incapable de se rappeler ce qui s'est passé.  Grace a disparu et l'ancien collègue de Marcelle, Tim (Jamie Bamber) enquête et découvre la liaison de Jason et de Grace. Entre temps, le tueur en série sévit à nouveau et les pertes de mémoire de Marcella augmentent... 

J'ai adoré retrouver une enquête policière bien ficelée où les pistes sont multiples, les personnages nombreux (une bonne dizaine, il faut suivre!) et les issues incertaines. J'ai aimé la noirceur, la nuit de Londres, et le jeu parfait de l'actrice principale. Tous les acteurs sont excellents mais Anna Friel prouve une fois pour tout son talent. Ici, tout le monde peut "basculer" même les gentils. Je ne me suis pas ennuyée une seconde et j'ai enchainé les épisodes avec plaisir. L'actrice joue parfaitement cette femme qui tente désespérément de protéger son secret et en même temps découvrir la vérité, a-t-elle tué Grace ?

Mais en fouillant, je découvre que le scénariste est n'est autre que Hans Rosenfeldt, Suédois qui avait écrit l'excellente série Bron/Broen (adapté par Canal sous le titre The tunnel).

Une mention spéciale à Sinead Cusack qui joue le rôle de la présidente de la firme du BTP, Sylvie et qui est extraordinaire de froideur !

Mon avis : ♥♥♥♥

J'ai aussi regardé le pilote de la série The Marvelous Mrs Maisel, dont l'actrice principale, Rachel Brosnahan est nominée pour les Golden Globes. 

L'histoire se passe dans les années 50. Miriam, surnommée Midge, est une jeune femme juive de la société new-yorkaise. Toute sa vie se passe comme elle l'a choisie : aller à la faculté, rencontrer son mari et avoir des enfants, et organiser les meilleurs repas de Yom Kippur en ville dans l'Upper West Side.  Midge est mariée à Joel qui rêve d'être comédien (stand up) mais sa carrière stagne et lorsqu'il a enfin sa chance, sa prestation est un échec cuisant. 

Les années 50 sont magnifiquement reproduites et l'ambiance de New York est passionnante, mais qu'est-ce que je me suis ennuyée ! Les auteurs n'ont aucune épaisseur - c'té platte comme dirait ma copine québécoise. A son mariage, c'est elle qui monte sur scène et elle est, j'imagine, supposée être drôle, mais je n'ai pas ri une seule fois. Seule la fin de l'épisode où le drame se joue les comédiens ont l'air un peu plus impliqués. Pour ce décor des années, je préfère largement la série Mad Men.

Mon avis : ♥

Côté cinéma, j'ai juste regardé de nouveau les mêmes films et ceux que j'ai vus ne méritent pas que je leur consacre un billet.

Les Golden Globes ont eu lieu mais vu le peu de films vus au cinéma, cette année, je préfère m'abstenir de faire des paris. 

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Mes drogues livresques 

J'ai lu plus de 130 livres en 2017 - difficile d'y croire surtout ces jours-ci où je lis très peu, enfin je lis mais principalement des romans graphiques. 

Cette année, je me suis lancée deux challenges personnels dont un que j'ai déjà détaillé sur mon autre blog, dédié à Jim Harrison. 

Je lis donc l'un des premiers romans de l'auteur américain, et j'ai sous le coude deux romans graphiques dont Mon ami Dahmer que j'ai réussi à dénicher en bibliothèque. J'avais entendu parler de ce roman sur la chaîne YT d'une booktubeuse anglaise que j'aime beaucoup, Sophie. 

Elle s'est lancée dans un projet un peu particulier : lire un roman de chaque pays reconnu par les Nations Unis (191 ?). Impressionnant comme challenge !

Revenons au roman graphique, pour ceux qui l'ignorent, Jeffrey Dahmer est un tueur en séries américain malheureusement célèbre pour se nombreux crimes.  Il fut surnommé le "cannibale de Milwaukee". Mais avant, il est allé à l'école et a eu des amis et c'est l'un d'eux qui se souvient des années. Ils se sont rencontrés au collège et son restés amis jusqu'à la terminale.