My new addictions of the week

Au menu cette semaine : Harry Bosch, Candice Renoir, Russell Crowe, Wentworth Miller, Banshee, Attention film coup de ♥ : La promesse d'une vie, Prison Break, Prix du Meilleur Polar des lecteurs de Points, Olga Kurylenko et enfin retour sur le Festival de Cannes.

  

Mes addictions télévisuelles

J'ai profité de mes vacances pour rattraper une partie de mon retard côté séries.

J'ai vu les derniers épisodes de The Americans et quel choc ! Ils font fort cette saison ! Toute leur vie est chamboulée et certains personnages phares disparaissent. J'attends avec hâte le prochain épisode. Honnêtement, j'adore quand un série arrive à se renouveler. Les acteurs sont tous formidables et j'aime beaucoup entendre parler russe. 

Pareil pour Banshee - mon tendre Job a retrouvé son ancienne allure (cheveux rasés et maquillage) et le pauvre n'a même pas eu droit à 2 jours de tranquillité. Je sais qu'il s'agit là de la dernière saison et j'imagine que cela va se terminer par un énorme règlement de compte, comme à OK Corral. Je redoute la fin, ils vont me manquer. Si un coffret sort, je pense que je l'achèterais car chaque épisode est une pépite et que dire dae la musique ? Du travail autour du générique .. Un énorme coup de cœur.

Je n'ai toujours pas vu la suite de la nouvelle saison d'House of Cards par contre.  Il faut absolument que je m'y attelle, mais là j'ai pas mal d'autres choses à faire et j'ai du mal à rester assise devant mon petit écran. 

J'ai vu, comme beaucoup, la fin de The missing - très étrange. Un peu décevante, même si j'ai beaucoup aimé apprendre la vérité sur le sort de l'enfant. Mais j'étais quand même heureuse que cela se termine - j'ai trouvé la série parfois un peu inégale. Je n'ai pas vu The prey hier soir, car je commence à saturer un peu.

Par contre, j'ai découvert avec plaisir sur France 3 les aventures d'Harry Bosch, inspecteur à Los Angeles. Moi qui ai commencé à relire les romans de Michael Connelly, voir le poster sur son mur du premier volet, xxx égoûts m'a fait vraiment fait sourire. J'aime beaucoup l'acteur Titus Welliver, choisi pour interpréter Hieronymus “Harry" Bosch. 

Sinon, j'ai retrouvé avec plaisir Candice Renoir, ma seule série française, et c'est enfin arrivé ! Bon, si vous ne regardez pas la série, vous vous en fichez, mais pour une fan de la première heure, j'ai attendu ce moment depuis 3 ans ! Évidemment, j'ai hâte de voir la suite à présent :-)

 
Étrange nouvelle découverte par hasard : le retour de la série Prison Break en 2017, la saison 5 composée de 10 épisodes - avec les deux frères ! Oui, même Michael, pourtant décédé dans la saison 4. La série se passe aujourd'hui à l'extérieur des États-Unis dans un pays du Moyen-Orient. Le tournage a eu lieu au Maroc. Le premier trailer a été diffusé. Mon avis ? Un teaser aurait été plus approprié. Le trailer raconte pratiquement toute l'histoire et je déteste ça. Je vous laisse juger par vous-même :

A noter que Sara Tancredi (Sara Wayne Callies), Theodore “T-Bag” Bagwell (Robert Knepper), Benjamin Miles “C-Note” Franklin (Rockmond Dunbar) et Fernando Sucre (Amaury Nolasco) sont annoncés pour reprendre leur rôle dans la série. 

Pour ma part, j'ai hâte de retrouver Michael (Wentworth Miller, toujours aussi sexy !) et Lincoln (Dominic Purcell). Mais je tiens à préciser que pour moi, seule la première saison avait ravie mon cœur. D'ailleurs, c'est le succès de la série qui avait poussé les producteurs à continuer et à écrire des scénarios de moins en moins bons. Donc, j'ai beaucoup de doute sur cette nouvelle série d'épisodes !

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Mes addictions cinématographiques

Je n'ai pas souvenir d'avoir vu ce film à l'affiche des salles de cinéma. Je l'aurais sans doute loupé si ma mère ne m'avait pas dit qu'il fallait absolument que je le regarde sur Canal +. Et je dois dire : merci maman !

La promesse d'une vie (titre original : The water diviner, le sourcier) est sorti en 2014. Après la bataille de Gallipoli, en 1915, dans la région d'Anatolie, anciennement Turque mais dorénavant occupée par les Grecs, les forces australiennes se sont installées. Car, je l'ai appris dans ce film, ce sont les forces armées néo-zélandaises et australiennes qui sont venues se battre contre l'armée ottomane. Dorénavant, le pays est sous contrôle britannique qui a laissé les troupes grecques, victorieuses, s'installer sur des territoires tels que l'Anatolie. L'armée australienne a connu de sévères défaites, dont celle de Gallipoli, qui a coûté la vie aux trois fils d'un fermier et sourcier australien, Connor (Russell Crowe). L'annonce du décès (le même jour) de ses trois fils a plongé la mère de famille dans une dépression, et en 1919, celle-ci met fin à ses jours. Son époux, Connor, lui avait fait la promesse de ramener les dépouilles de leurs enfants en Australie. Aussi, l'homme embarque-t-il pour la Turquie. A son arrivée à Istanbul, un enfant lui vole sa valise - une ruse pour l'attirer à l'hôtel tenu par sa mère, Ayshe (Olga Kurylenko), dont l'époux a aussi disparu pendant la guerre. Celle-ci refuse de reconnaître son décès et de se remarier avec son beau-frère comme la tradition ottomane le veut. Leur rencontre est plutôt froide : un Australien, vainqueur de la guerre, face au pays défait. Mais le deuil va les rapprocher. Connor va alors tout tenter pour se rendre sur les lieux de la bataille de Gallipoli, tenu par l'armée britannique. Il va alors rencontrer un ancien colonel de l'armée turque, qui va accepter de l'aider dans ses démarches.

En plus de l'Histoire, et je parle de la Grande, passionnante - l'histoire de cet homme, qui se sent coupable d'avoir envoyé ses 3 fils se battre en Europe, est magnifique. Et que dire des acteurs ? J'ignorais qu'Olga Kurylenko jouait dans le film - j'adore cette actrice, l'interprète magnifique du film de Malick et Russell Crowe est tout juste impressionnant ! Une prestation sublime. J'adore cet acteur (que je vénère depuis son rôle en tant que journaliste d'investigation) et j'étais ravie de le retrouver aussi investi dans le rôle de cet homme, perdu dans un pays à la culture si éloignée de la sienne et qui va retrouver ici la trace de ses fils et comprendre ce qui s'est passé ce jour fatidique où ses trois enfants sont tombés.

En tapant ces mots, je me dis que j'ai déjà envie de revoir ce film, et bonne nouvelle, il doit être encore disponible sur Canal + à la demande.   Des terres australiennes arides au Bosphore, un voyage inoubliable !

Mon avis : ♥♥♥♥♥

Petit retour sur le festival de Cannes : j'avoue être passée en partie à côté du festival, et ce grandement du fait de l'absence de Canal + sur place : je n'ai pas regardé, j'avoue, l'after présenté chaque jour par Michel Denisot. J'aimais bien chaque année voir défiler plusieurs critiques ciné donner leur avis sur le film présenté chaque jour et le classement éphémère.  Cette année, j'ai entendu parler uniquement de 6 ou 7 films sur les 21 présentés. Ainsi que ceux présentés hors compétition (ouverture du festival, comme le Woody Allen, mais que j'avais vu) ou la montée des marches de Julia (que j'adore du reste, mais bon..).

Néanmoins, j'aimerais voir le dernier Almodovar, Julieta, Ma Loute et The personal shopper et la comédie allemande tant plébiscitée par les critiques, Toni Erdmann.

Je n'ai pas du tout aimé le speech et la présentation de Laurent Lafitte, qui a du d'ailleurs présenter ses excuses à Woody Allen. On peut attaquer les acteurs ou réalisateurs sur leurs films, mais sur leur vie privée ? J'imagine mal Lafitte accepter qu'un autre le chambre sur ses problèmes de mariage ou sur des rumeurs infondées lors d'une cérémonie. Bref, je n'ai pas ri une seule fois. Et le reste de son discours s'adressait unqiuement aux français or il s'agit d'un festival international ! Résultat, les 3/4 des invités n'ont pas compris "ses private jokes". Je n'ai pas aimé le reste de la cérémonie, uniquement le mash up de la carrière de Georges Miller mais on le retrouve chaque année. J'ai également trouvé qu'on parlait plus des tenues, des starlettes que des véritables professionnels du cinéma. Ainsi, je n'ai pas compris l'engouement autour des "fils" et "filles de" venues monter les marches.. J'aimerais que le festival redonne au tapis rouge ses lettres de noblesse. Un vœu pieux j'imagine....

Quant au palmarès, je me suis amusée à suivre la réaction des journalistes, critiques ciné et autres fans de cinéma sur Twitter et j'ai vu un déchainement de colère face à un jury, qui apparemment a mis un temps fou à délibérer, pour un choix consensuel.
Mais j'imagine que si le jury était si départagé, ils ont au final, opté pour un consensus et Ken Loach en a profité. Je regrette les choix risqués d'il y a quelques années. J'aime le travail de Loach mais force est d'avouer qu'il ne sort jamais de ses thèmes de prédilection.

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Mes addictions littéraires 

Vous pouvez retrouver tous mes billets sur mes nombreuses lectures sur mon autre blog, Tombée du ciel. J'ai lu récemment Camille, mon envolée et Recherche Femme Parfaite. Toujours de nombreux coups de cœur comme pour Les Maraudeurs, un premier roman explosif situé dans le bayou de Louisiane par Tom Cooper ou La douleur porte un costume de plumes. Un autre premier roman exceptionnel signé Max Porter.


Une nouvelle qui m'a particulièrement réjouie : j'ai été sélectionné pour être jurée au Prix du Meilleur Polar des lecteurs de Points ! Hâte de m'atteler à la tâche en recevant les 3 premiers (rien que ça) romans ! 

 

Bonne fin de semaine à tous !