Au menu cette semaine : fromage, Carol, Damian Lewis, La Famille Bélier, Mark Ruffalo, Alicia Florrick, Reese Witherspoon, Claire Danes, Matthew Goode, lactose, Rooney Mara, The Good Wife, Wild, Homeland, Keane, Rachel McAdams, Downton Abbey, Spotlight, et puis Noël...
Merci à Ouest-France pour son article consacré aux fromages ! Entre les vrais et les faux caloriques mais aussi pour expliquer que, oui - les intolérants au lactose peuvent adorer le fromage ! Comme moi, car la quasi totalité des fromages n'en contiennent pas ou très peu (c'est le processus de création qui, comme dans le beurre, fait disparaitre cette enzyme) ainsi le lactose est très présent dans les yaourts, les crèmes et le lait au naturel mais très peu dans mes fromages adorés ;-)
Il est aussi plus facile de digérer le fromage de chèvre au fromage de vache.
Pour ma part, j'aime les deux même si ma préférence va au chèvre ;-)
Mon autre plat préféré l'hiver est le fameux poulet aux châtaignes ! Peu de personnes de mon entourage aiment les châtaignes, or je trouve leur goût parfait - j'en salive rien qu'en vous en parlant. Je prends mon temps et hop je déguste ensuite !
Mes addictions télévisuelles
La fin de Homeland approche à grands pas ... et hop c'est déjà terminé ! En attendant la suite, le spectateur reste dans la confusion .. enfin pas pour certains personnages dont le sort est réglé (j'adore le fait qu'un internaute n'ait pas saisi qu'un des personnages était mort alors que la voiture était criblée d'environ 500 balles). Cette virée en Europe aura confirmé tout le talent des scénaristes et celui de rebondir après cette troisième saison qui m'avait presque fait fuir. Et Quinn... Ou comment nous laisser dans l'incertitude, très bien joué !
Autre plaisir télévisuel non négligeable : The Good Wife : je ne m'ennuie pas une seconde ! Il y a toujours des rebondissements, Alicia et son verre de vin et puis Eli ! La campagne bat son plein, Cary Agos est dans la mouise et le regard sur l'importance de la religion dans une campagne électorale américaine vaut son pesant d'or. Bref, les dialogues sont savoureux - donc n'hésitez pas à vous embarquer pour Chicago !
Downton Abbey, dernière saison, et une Mary toujours aussi piquante - elle est parfois insupportable lorsqu'elle s'adresse à sa soeur et met un temps fou à comprendre pour Marigold. Sinon, j'avoue que la scène où son père se met à cracher le sens vaut son pesant d'or ! et Que dire de Maggie Smith qui me fait à chaque fois éclater de rire ? Enfin, j'ai apprécié le retour de Tom à Dowton Abbey même si l'acteur a, apparemment, un peu trop profité de son séjour Outre-Atlantique (les hamburgers?). Et le beau Matthew Goode qui vient faire du gringe à Mary ... et à Alicia comme Procureur dans The Good Wife ! Avec la même coupe de cheveux, j'imagine qu'il a tourné dans les deux séries à la même période. Bon, je n'en démords pas, je trouve les amants de Mary toujours insipides, seul Tom semble lui tenir tête mais elle l'appelle frérot...
Sinon, en aparté, j'ai vu les interviews des acteurs tournées ces jours-ci dans des talk show américains, Colbert leur a fait relire leurs scènes avec l'accent américain (ça change tout!) et j'ai appris que l'actrice Michelle Dockery (ma fameuse Mary) venait de perdre son fiancé (foutu cancer). Étrange parallèle entre sa vie réelle et son personnage phare.
J'ai beaucoup ri en regardant l'interview sur une chaine britannique de Maggie Smith, l'interprète de la fameuse Duchesse Douairière qui avoue n'avoir jamais regardé un seul épisode de la série et trouve normal l'arrêt de la série, car son personnage "approcherait des 110 ans" ;-)
Côté cinéma, Canal + a sorti les grands moyens pour les fêtes, diffusant beaucoup de films que j'avais vus et aimés au cinéma comme Homesman. J'avais par contre loupé de sa sortie, un film qui me tentait énormément : Wild avec Reese Witherspoon, réalisé par Jean-Marc Vallée et j'ai même regardé La famille Bélier. Sinon, j'ai emprunté le film Keane avec Damian Lewis à la bibliothèque.
Après plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed (Reese Witherspoon) prend une décision radicale : elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force. J'avais regretté de ne pas le voir à sa sortie et j'avais lu du grand bien sur le film (et le livre) et Chinouk le confirmera. Il me tardait donc d'accompagner Cheryl dans son voyage où la jeune femme emporte un journal intime et de la lecture (Adrienne Rich). La jeune femme souhaite tourner le dos à ses démons : le décès de sa mère, à 46 ans, a plongé Cheryl dans une profonde dépression. Malgré un mariage heureux, la jeune femme perd pied. Elle finit par quitter la fac où elle excellait (études de littérature et de journalisme, une amoureuse des poètes) et son époux pour aller se droguer à l'héroïne avec des tas de junkie. C'est la demande de divorce de son époux qui va agir comme une sorte de déclic. Elle organise alors cette randonnée, qui doit lui prendre environ 3 mois avec l'envoi à des points précis de cartons remplis de vivres, de vêtements neufs par son ex et sa meilleure amie. La jeune femme prend l'habitude d'accompagner de son nom qu'elle doit laisser dans un registre à chaque début de randonnée d'une citation, souvent d'un poète. Très vite, cette petite femme blonde devient une sorte de célébrité parmi les randonneurs. Mais Cheryl mène un cheminement personnel et si ces points de chute lui font du bien, elle recherche la solitude pour essayer de comprendre pourquoi elle est habitée par cette rage, celle qui l'empêche d'accepter la mort prématurée de sa mère et qui explique ses échecs personnels.
Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est que Cheryl est tout sauf une pro, elle va connaître toutes les mésaventures des amateurs mais aussi elle montre le danger d'une femme plutôt jolie voyageant seule. Honnêtement, si les éléments naturels ne me font jamais peur, la rencontre avec ces deux braconniers a de quoi vous faire mal dormir ! Fort heureusement, elle va aussi croiser d'autres randonneurs, admiratifs et très amusants. Cheryl murit et sort grandi de ce périple. Moi aussi. J'ai dorénavant hâte de découvrir son livre, acheté juste après avoir vu le film (en anglais car comme le film, je veux entendre ses mots).
Mon avis : ♥♥♥♥♥
Keane, réalisé par Lodge Kerrigan en 2004 avait recueilli plusieurs prix dont un à Cannes et un autre à Deauville. Keane est le nom du personnage principal, interprété par Damian Lewis. Ce dernier a tout quitté pour tenter de retrouver sa fille, Sophia, enlevée il y a plusieurs mois dans le terminus de bus de Port Authority à New York. Depuis, il erre comme une âme en peine, ne cessant de réinterroger les passants ou les employés de la ville, sans succès. L'homme, qui touche une allocation mensuelle de handicap, végète dans un hôtel minable. C'est là qu'il croise un soir une jeune mère, Lynn et sa fille Kyra, du même âge que Sophia. Lynn n'a pas assez d'argent pour payer leur nuit d'hôtel et Keane leur offre. Peu à peu, ils font connaissance et Keane voit en Kyra sa petite fille disparue. Il ment à Lynn sur la raison de sa présence à NY afin de ne pas l'effrayer. La jeune mère, qui bosse comme serveuse en attendant des nouvelles de son époux, parti dans le nord chercher du travail, lui fait confiance et le laisse s'occuper de Kyra. A leur contact, Keane doit à nouveau faire attention à ses paroles (il souffrait d'hallucinations et parlait seul à voix haute) et à son look. Il se lave, achète des vêtements propres et retrouve un semblant de vie en allant chercher la petite à l'école, lui faisant faire ses devoirs.
Keane semble retrouver goût à la vie jusqu'au jour où Lynn lui apprend que son époux s'est enfin manifesté et qu'elles vont partir le rejoindre dans le nord de l'Etat. Keane va alors chercher la petite Kyra et l'emmène avec elle au terminus de bus où sa fille a disparu...
Je dois vous avouer que la première partie du film qui se concentre sur le personnage de Keane (sublime interprétation de Damian Lewis) m'a vraiment troublé. L'homme semble avoir perdu la boule, il est devenu violent, erratique, sale, alcoolique. Il ne cesse de retourner chaque jour sur les lieux du crime et tient des propos incohérents. Il partageait la garde alternée de sa fille et se sent coupable de son enlèvement. Sa douleur en presque insoutenable, puis une lueur d'espoir arrive avec Lynn et sa fille. Je n'en dirais pas plus, mais j'ai particulièrement aimé la fin, la rencontre entre cet homme désespéré et cette petite fille. J'ai une pensée pour tous ces parents dont les enfants disparaissent subitement. Un film court, mais très très intense.
Mon avis : ♥♥♥♥
Dois-je raconter l'histoire ? La famille Bélier est composée du père beauf et suffisant (François Damiens), de la mère très chiante (Karine Viard), de la fille Paula (Louane Emera) et du petit frère Quentin. Les parents et le fils sont sourd, Paula est née entendante. Fermiers dans un village en Mayenne, Paula, 16 ans est une aide précieuse pour ses parents. Elle vend les fromages avec sa mère au marché, gère les communications téléphoniques en lieu et place de son père, accompagne ses parents lors de leurs visites chez le médecin, etc. Paula s'inscrit à la chorale du lycée pour suivre le garçon dont elle est amoureuse. Son professeur découvre alors une voix magnifique et la persuade de passer le concours de Radio France .. Le film avait eu un énorme succès en salle mais avait été également très critiqué par la communauté sourde et malentendante en France et au-delà. Pour ma part, le synopsis ne m'a pas parlé et savoir que j'allais entendre pendant 1h45 des chansons signées Michel Sardou m'avait convaincu de rester chez moi. Canal + l'a diffusé et je l'ai regardé par curiosité, surtout par rapport aux critiques liées au handicap. Je ne parle pas la langue des signes, j'en connais quelques uns cependant car je suis allée dans une école primaire qui accueillait des enfants sourds et malentendants, nos classes étaient composées à moitié d'entendants et à moitié d'enfants sourds ou malentendants. J'en garde de très bons souvenirs et je pense que le film est fidèle sur certains points, qui peuvent paraitre exagérés mais ne le sont pas. J'ignore tout cependant d'une vie de famille avec un enfant entendant. Je n'ai pas pensé une seconde que les parents étaient fascinés "par le chant" (la musique) comme une critique anglaise l'a dit. D'ailleurs, on les voit bien s'ennuyer fermement lors de la fête de l'école. S'ils sont émus à Paris, c'est parce que leur fille se met à signer et qu'ils comprennent les paroles de la chanson mais uniquement pour cela. Mais soyons honnêtes : on a tous un jour éteint le son de notre téléviseur devant un concert et à part les mimiques des chanteurs, on finit par très vite s'ennuyer.
Je suis quand même étonnée qu'ils n'aient pas su trouver d'acteurs sourds ou malentendants pour ce film. Bon je pense qu'ils voulaient aussi des acteurs connus pour pouvoir financer le film et faire venir les spectateurs mais par exemple pour le rôle du fils ? Et puis, j'ai été encore plus étonnée en lisant qu'ils ont échoué à faire signer correctement les acteurs puisque les spectateurs sourds ou malentendants devaient lire les sous-titres pour comprendre l'histoire. Je crois qu'une chanson signée avait connu le même souci, je pensais que depuis des progrès avaient été faits. Enfin, pour reveir au film, le père est beauf et la mère très chiante mais c'est bien de montrer qu'il y a des beaufs et des chieurs même chez les sourds et sinon l'histoire est très prévisible et déborde de bons sentiments. Un peu trop dégoulinant pour moi, vous vous en doutez.
Mon avis : ♥(♥)
Mes addictions cinématographiques
Janvier 2016 va être synonyme de retour au cinéma pour moi : 3 films !
J'attends depuis longtemps la sortie sur les écrans français de Carol, le film de Todd Haynes avec mon actrice chouchou, Rooney Mara et l'excellente Cate Blanchett. Le film récolte les prix dont deux déjà pour les deux actrices. Depuis le festival de Cannes, je patiente (difficilement) et en visionnant à nouveau la bande-annonce, je suis de nouveau transportée ! J'ai trop hâte. Sortie le 13 janvier.
Avant, je serais déjà allée dans une salle de cinéma voir le dernier film signé Quentin Tarantino - j'avoue que son dernier film m'avait laissé mi-figue mi-raisin. Mon ciné organise d'ailleurs la rediffusion de ses principaux films. Les 8 Salopards raconte l'histoire de huit voyageurs, coincés dans le même refuge à cause du blizzard. Le film se situe dans l'Amérique post guerre de Sécession. Kurt Russel y signe son grand retour, avec Jennifer Jason Leigh. A noter la présence de ce cher Bruce Dern. Avec Tarantino, je peux m'éclater comme je peux trouver que c'est la foire et m'ennuyer ferme. J'espère me tromper ! Sortie le 6 janvier.
Enfin, le sujet, les acteurs, tout me plaît dans Spotlight. Spotlight désigne une véritable équipe de journalistes du Boston Globe qui vont enquête pendant près d'un an sur les abus sexuels au sein de l'Eglise catholique. Leurs découvertes seront à l'origine du plus gros scandale au sein de l'Eglise et les journalistes se verront décerner le fameux Prix Pulitzer. Au casting : Rachel McAdams, Mark Ruffalo, Michael Keaton, Liev Schreiber, John Slattery. J'avais tellement adoré l'actrice dans un rôle précédent de journaliste que j'ai hâte de la revoir à nouveau mener l'enquête. Par contre, j'ai des infos contradictoires : Allociné annonce une sorite le 27 janvier mais précise qu'il ne sera diffusé dans une aucune salle de Loire-Atlantique .. alors que les cinémas Gaumont Pathé annoncent la sortie le 20 janvier. Je croise les doigts sinon ça sera iTunes. Na.
Sortie prévue le 20 janvier.
Downton Abbey, dernière saison, et une Mary toujours aussi piquante - elle est parfois insupportable lorsqu'elle s'adresse à sa soeur et met un temps fou à comprendre pour Marigold. Sinon, j'avoue que la scène où son père se met à cracher le sens vaut son pesant d'or ! et Que dire de Maggie Smith qui me fait à chaque fois éclater de rire ? Enfin, j'ai apprécié le retour de Tom à Dowton Abbey même si l'acteur a, apparemment, un peu trop profité de son séjour Outre-Atlantique (les hamburgers?). Et le beau Matthew Goode qui vient faire du gringe à Mary ... et à Alicia comme Procureur dans The Good Wife ! Avec la même coupe de cheveux, j'imagine qu'il a tourné dans les deux séries à la même période. Bon, je n'en démords pas, je trouve les amants de Mary toujours insipides, seul Tom semble lui tenir tête mais elle l'appelle frérot...
Sinon, en aparté, j'ai vu les interviews des acteurs tournées ces jours-ci dans des talk show américains, Colbert leur a fait relire leurs scènes avec l'accent américain (ça change tout!) et j'ai appris que l'actrice Michelle Dockery (ma fameuse Mary) venait de perdre son fiancé (foutu cancer). Étrange parallèle entre sa vie réelle et son personnage phare.
J'ai beaucoup ri en regardant l'interview sur une chaine britannique de Maggie Smith, l'interprète de la fameuse Duchesse Douairière qui avoue n'avoir jamais regardé un seul épisode de la série et trouve normal l'arrêt de la série, car son personnage "approcherait des 110 ans" ;-)
Côté cinéma, Canal + a sorti les grands moyens pour les fêtes, diffusant beaucoup de films que j'avais vus et aimés au cinéma comme Homesman. J'avais par contre loupé de sa sortie, un film qui me tentait énormément : Wild avec Reese Witherspoon, réalisé par Jean-Marc Vallée et j'ai même regardé La famille Bélier. Sinon, j'ai emprunté le film Keane avec Damian Lewis à la bibliothèque.
Après plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed (Reese Witherspoon) prend une décision radicale : elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force. J'avais regretté de ne pas le voir à sa sortie et j'avais lu du grand bien sur le film (et le livre) et Chinouk le confirmera. Il me tardait donc d'accompagner Cheryl dans son voyage où la jeune femme emporte un journal intime et de la lecture (Adrienne Rich). La jeune femme souhaite tourner le dos à ses démons : le décès de sa mère, à 46 ans, a plongé Cheryl dans une profonde dépression. Malgré un mariage heureux, la jeune femme perd pied. Elle finit par quitter la fac où elle excellait (études de littérature et de journalisme, une amoureuse des poètes) et son époux pour aller se droguer à l'héroïne avec des tas de junkie. C'est la demande de divorce de son époux qui va agir comme une sorte de déclic. Elle organise alors cette randonnée, qui doit lui prendre environ 3 mois avec l'envoi à des points précis de cartons remplis de vivres, de vêtements neufs par son ex et sa meilleure amie. La jeune femme prend l'habitude d'accompagner de son nom qu'elle doit laisser dans un registre à chaque début de randonnée d'une citation, souvent d'un poète. Très vite, cette petite femme blonde devient une sorte de célébrité parmi les randonneurs. Mais Cheryl mène un cheminement personnel et si ces points de chute lui font du bien, elle recherche la solitude pour essayer de comprendre pourquoi elle est habitée par cette rage, celle qui l'empêche d'accepter la mort prématurée de sa mère et qui explique ses échecs personnels.
Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est que Cheryl est tout sauf une pro, elle va connaître toutes les mésaventures des amateurs mais aussi elle montre le danger d'une femme plutôt jolie voyageant seule. Honnêtement, si les éléments naturels ne me font jamais peur, la rencontre avec ces deux braconniers a de quoi vous faire mal dormir ! Fort heureusement, elle va aussi croiser d'autres randonneurs, admiratifs et très amusants. Cheryl murit et sort grandi de ce périple. Moi aussi. J'ai dorénavant hâte de découvrir son livre, acheté juste après avoir vu le film (en anglais car comme le film, je veux entendre ses mots).
Mon avis : ♥♥♥♥♥
Keane, réalisé par Lodge Kerrigan en 2004 avait recueilli plusieurs prix dont un à Cannes et un autre à Deauville. Keane est le nom du personnage principal, interprété par Damian Lewis. Ce dernier a tout quitté pour tenter de retrouver sa fille, Sophia, enlevée il y a plusieurs mois dans le terminus de bus de Port Authority à New York. Depuis, il erre comme une âme en peine, ne cessant de réinterroger les passants ou les employés de la ville, sans succès. L'homme, qui touche une allocation mensuelle de handicap, végète dans un hôtel minable. C'est là qu'il croise un soir une jeune mère, Lynn et sa fille Kyra, du même âge que Sophia. Lynn n'a pas assez d'argent pour payer leur nuit d'hôtel et Keane leur offre. Peu à peu, ils font connaissance et Keane voit en Kyra sa petite fille disparue. Il ment à Lynn sur la raison de sa présence à NY afin de ne pas l'effrayer. La jeune mère, qui bosse comme serveuse en attendant des nouvelles de son époux, parti dans le nord chercher du travail, lui fait confiance et le laisse s'occuper de Kyra. A leur contact, Keane doit à nouveau faire attention à ses paroles (il souffrait d'hallucinations et parlait seul à voix haute) et à son look. Il se lave, achète des vêtements propres et retrouve un semblant de vie en allant chercher la petite à l'école, lui faisant faire ses devoirs.
Keane semble retrouver goût à la vie jusqu'au jour où Lynn lui apprend que son époux s'est enfin manifesté et qu'elles vont partir le rejoindre dans le nord de l'Etat. Keane va alors chercher la petite Kyra et l'emmène avec elle au terminus de bus où sa fille a disparu...
Je dois vous avouer que la première partie du film qui se concentre sur le personnage de Keane (sublime interprétation de Damian Lewis) m'a vraiment troublé. L'homme semble avoir perdu la boule, il est devenu violent, erratique, sale, alcoolique. Il ne cesse de retourner chaque jour sur les lieux du crime et tient des propos incohérents. Il partageait la garde alternée de sa fille et se sent coupable de son enlèvement. Sa douleur en presque insoutenable, puis une lueur d'espoir arrive avec Lynn et sa fille. Je n'en dirais pas plus, mais j'ai particulièrement aimé la fin, la rencontre entre cet homme désespéré et cette petite fille. J'ai une pensée pour tous ces parents dont les enfants disparaissent subitement. Un film court, mais très très intense.
Mon avis : ♥♥♥♥
Dois-je raconter l'histoire ? La famille Bélier est composée du père beauf et suffisant (François Damiens), de la mère très chiante (Karine Viard), de la fille Paula (Louane Emera) et du petit frère Quentin. Les parents et le fils sont sourd, Paula est née entendante. Fermiers dans un village en Mayenne, Paula, 16 ans est une aide précieuse pour ses parents. Elle vend les fromages avec sa mère au marché, gère les communications téléphoniques en lieu et place de son père, accompagne ses parents lors de leurs visites chez le médecin, etc. Paula s'inscrit à la chorale du lycée pour suivre le garçon dont elle est amoureuse. Son professeur découvre alors une voix magnifique et la persuade de passer le concours de Radio France .. Le film avait eu un énorme succès en salle mais avait été également très critiqué par la communauté sourde et malentendante en France et au-delà. Pour ma part, le synopsis ne m'a pas parlé et savoir que j'allais entendre pendant 1h45 des chansons signées Michel Sardou m'avait convaincu de rester chez moi. Canal + l'a diffusé et je l'ai regardé par curiosité, surtout par rapport aux critiques liées au handicap. Je ne parle pas la langue des signes, j'en connais quelques uns cependant car je suis allée dans une école primaire qui accueillait des enfants sourds et malentendants, nos classes étaient composées à moitié d'entendants et à moitié d'enfants sourds ou malentendants. J'en garde de très bons souvenirs et je pense que le film est fidèle sur certains points, qui peuvent paraitre exagérés mais ne le sont pas. J'ignore tout cependant d'une vie de famille avec un enfant entendant. Je n'ai pas pensé une seconde que les parents étaient fascinés "par le chant" (la musique) comme une critique anglaise l'a dit. D'ailleurs, on les voit bien s'ennuyer fermement lors de la fête de l'école. S'ils sont émus à Paris, c'est parce que leur fille se met à signer et qu'ils comprennent les paroles de la chanson mais uniquement pour cela. Mais soyons honnêtes : on a tous un jour éteint le son de notre téléviseur devant un concert et à part les mimiques des chanteurs, on finit par très vite s'ennuyer.
Je suis quand même étonnée qu'ils n'aient pas su trouver d'acteurs sourds ou malentendants pour ce film. Bon je pense qu'ils voulaient aussi des acteurs connus pour pouvoir financer le film et faire venir les spectateurs mais par exemple pour le rôle du fils ? Et puis, j'ai été encore plus étonnée en lisant qu'ils ont échoué à faire signer correctement les acteurs puisque les spectateurs sourds ou malentendants devaient lire les sous-titres pour comprendre l'histoire. Je crois qu'une chanson signée avait connu le même souci, je pensais que depuis des progrès avaient été faits. Enfin, pour reveir au film, le père est beauf et la mère très chiante mais c'est bien de montrer qu'il y a des beaufs et des chieurs même chez les sourds et sinon l'histoire est très prévisible et déborde de bons sentiments. Un peu trop dégoulinant pour moi, vous vous en doutez.
Mon avis : ♥(♥)
Mes addictions cinématographiques
Janvier 2016 va être synonyme de retour au cinéma pour moi : 3 films !
J'attends depuis longtemps la sortie sur les écrans français de Carol, le film de Todd Haynes avec mon actrice chouchou, Rooney Mara et l'excellente Cate Blanchett. Le film récolte les prix dont deux déjà pour les deux actrices. Depuis le festival de Cannes, je patiente (difficilement) et en visionnant à nouveau la bande-annonce, je suis de nouveau transportée ! J'ai trop hâte. Sortie le 13 janvier.
Avant, je serais déjà allée dans une salle de cinéma voir le dernier film signé Quentin Tarantino - j'avoue que son dernier film m'avait laissé mi-figue mi-raisin. Mon ciné organise d'ailleurs la rediffusion de ses principaux films. Les 8 Salopards raconte l'histoire de huit voyageurs, coincés dans le même refuge à cause du blizzard. Le film se situe dans l'Amérique post guerre de Sécession. Kurt Russel y signe son grand retour, avec Jennifer Jason Leigh. A noter la présence de ce cher Bruce Dern. Avec Tarantino, je peux m'éclater comme je peux trouver que c'est la foire et m'ennuyer ferme. J'espère me tromper ! Sortie le 6 janvier.
Enfin, le sujet, les acteurs, tout me plaît dans Spotlight. Spotlight désigne une véritable équipe de journalistes du Boston Globe qui vont enquête pendant près d'un an sur les abus sexuels au sein de l'Eglise catholique. Leurs découvertes seront à l'origine du plus gros scandale au sein de l'Eglise et les journalistes se verront décerner le fameux Prix Pulitzer. Au casting : Rachel McAdams, Mark Ruffalo, Michael Keaton, Liev Schreiber, John Slattery. J'avais tellement adoré l'actrice dans un rôle précédent de journaliste que j'ai hâte de la revoir à nouveau mener l'enquête. Par contre, j'ai des infos contradictoires : Allociné annonce une sorite le 27 janvier mais précise qu'il ne sera diffusé dans une aucune salle de Loire-Atlantique .. alors que les cinémas Gaumont Pathé annoncent la sortie le 20 janvier. Je croise les doigts sinon ça sera iTunes. Na.
Sortie prévue le 20 janvier.
Enfin, à tous je vous souhaite un très joyeux Noël !
Moi aussi j'adoooore la châtaigne ! Et le potimarron qui a un ... petit goût de châtaigne ^^ Et par extension, le Birlou, un alcool auvergnat ... à la châtaigne ! Bref, tu vois un peu le niveau de l'addiction !
RépondreSupprimerEt Downton Abbey, toujours aussi fan :)
Ah je ne connais pas cet alcool auvergnat, je vais en parler à mon beau-père ce soir (un spécialiste en boissons de toutes sortes) ! Ma soeur et ma mère ne sont pas fan de châtaigne, mais elle sait que l'hiver je mange mon poulet uniquement avec des châtaignes !
SupprimerOui, bizarre d'imaginer qu'on n'ira plus à Downton Abbey :-(
Je suis ultra fan de fromage qui pourrait constituer seul mon repas accompagné d'un verre de bon vin rouge. Depuis cette année, j’apprécie les châtaignes tous les dimanches de cet automne, je suis partie à sa chasse ! Miam. Toujours pas poursuivie homeland (Grrr) quant à la famille Belier.... j'ai échappé aux multiples projections de mon ciné sauf une fois et je me demande encore pourquoi un tel rafus autour de ce film ! Je te souhaite aussi un très joyeux Noel
RépondreSupprimerMoi aussi ! Je préfère souvent avoir du fromage en dessert (il faut dire que je ne consomme pas beaucoup de dessert à base de lait!) et avec du bon vin rouge ! Le top ;-) Pour ça, je suis ravie d'être Française !!!! ça me manquait terriblement aux USA.
SupprimerHomeland : tu n'as aucune excuse ! Franchement, le personnage féminin le plus intéressant. Bon, le sujet cette année a été malheureusement rattrapé par la réalité, mais c'est vraiment très bien joué et pensé. J'attends maintenant le retour de House of Cards sur Canal +.
Pour la famille Bélier, j'ai éteint le son plusieurs fois car je ne supporte pas Sardou .. c'est physique et puis ainsi je comprenais mieux la réaction des parents lorsque leur fille chante ! Sinon, de la pure guimauve et je pense que ça peut plaire à la grand§mère qui emmène ses petits-enfants au ciné, de bons gros sentiments. Donc un film de Noël ! Mais que je ne reverrai jamais ;-)
J'ai tellement adoré le livre de Cheryl Strayed, il faut absolument que je regarde le film !!
RépondreSupprimerah moi c'est l'inverse, j'ai dorénavant le livre à lire mais ton avis me rassure beaucoup, hâte de le découvrir enfin !
Supprimerle film avec la Reese me tente bien… sinon, j'ai laissé tomber Downtown Abbey, il n'y a plus ni Sybil ni Tom (ni le chéri d'Edith… tout fout le camp!) Heureux Noël à toi!
RépondreSupprimerOh ... j'adorais Tom et il est de retour avec sa fille, prénommée Sybil comme sa mère ! J'adore la paire qu'il forme avec Mary (ils gèrent la propriété ensemble) !
SupprimerOn deviendrait facilement accro à Mark Ruffalo.
RépondreSupprimerCarol est le film que j'attends avec le plus d'impatience.