My addictions of the week

Exposition CHAOS - Crédit Brian Ulrich

Au menu cette semaine : Chaos, Alicia Florrick, Helene Schmitz,  Interstellar, Quinn, Downton Abbey, Matthew McConaughey, expo photographes, Homeland, Anne Hathaway, Brian Ulrich,  ...

Mes drogues télévisuelles

L'hiver, on est bien au chaud ou comme hier à marcher sur la plage et profiter de l'air marin et de sublimes couchers de soleil. Et puis, la télévision peut aussi nous occuper : TMC diffuse enfin la dernière saison de Downton Abbey.  Le temps a passé, Tom est parti avec sa fille s'installer à New York, la cousine Rose a suivi. Mary a pris en charge la gestion du domaine, une chose assez rare en 1925. Les temps changent, certains Lord sont obligés de vendre leurs domaines. Les charges sur le personnel ont été multipliées par deux et on pense à supprimer certains postes. 

Toujours heureuse de les retrouver, même si je trouve que certaines histoires trainent en longueur et que Tom me manque profondément. J'adore Mary qui ressemble de plus en plus à sa grand-mère, aussi piquante et mordante ! Mais Julian Fellowes nous fait signe dès le premier épisode que l'époque a changé et qu'ils vont bientôt être aspirés par le monde moderne. J'en profite donc avant de leur dire au revoir ! 

Et le dimanche soir, à peine rentrée du bord de mer, j'ai retrouvé avec plaisir la nouvelle saison de The Good Wife. Toujours aussi excellente, en particulier le second épisode avec un Eli Gold tordant ! Et la scène où Alicia se remplit son verre de vin à ras bord vaut son pesant d'or. Et puis, cette scène finale où Alicia saisit qu'elle est à nouveau piégée. Bref, du très bon cru cette sixième saison. Et je suis ravie de pouvoir suivre ces deux séries en vo.

La troisième et dernière série que je suis étant évidemment Homeland qui a le don pour vous laisser dans un état pas possible. Je ne sais pas pourquoi mais cette saison Quinn a le don de nous laisser totalement désemparé, va-t-il survivre ? En voyant les réseaux sociaux autant réagir après la diffusion, j'ai compris que ça allait mal finir pour lui. Et Carrie, je ne me lasse pas du personnage et de l'actrice. Formidable. Comme tous d'ailleurs ! Du bon, du très très bon. 

Côté cinéma, j'ai enfin pu découvrir le dernier film de Christopher Nolan, Interstellar, que je n'étais pas allée voir au cinéma ayant lu des avis plutôt mitigés et sa durée (2h49) m'avait quelque peu rebutée. Quelle erreur de ma part ! 

Christopher Nolan signe ici un film ambitieux mais passionnant de bout en bout. Il joue de nous et de nos nerfs et s'est entourée de comédiens formidables, Matthew McConaughey en tête. Dans un avenir proche, la Terre a été dévastée par la sécheresse et la famine, des vents sablonnés ne cessent de venir recouvrir la terre d'une couche de sable mettant fin à toute vie. Ces changements climatiques ont causé la mort de milliards d'êtres humains et les rares fermiers voient leurs récoltes diminuées d'année en année. L'un d'eux, Coop (McConaughey), ancien pilote, s'occupe de la ferme de son beau-père et de ses deux enfants dont la petite Murphy, très débrouillarde après le décès de leur mère. 

Sa fille croit sa chambre hantée, les livres de sa bibliothèque tombent les uns après les autres, et après un coup de vent, la lumière illumine de manière étrange la poussière sablonnée. Coop y reconnaît un code binaire et tous deux comprennent qu'il s'agit de données GPS. Arrivés sur les lieux, ils découvrent une station secrète de la NASA. L'éminent professeur Professeur Brand (Michael Caine) leur confie avoir découvert une faille dans le continuum de l'espace-temps, cette faille leur permettrait de mener à bien une mission unique à l'extérieur de notre système solaire  : trouver une planète qui pourrait accueillir les humains tout en voyageant plus vite qu'une durée normale, impossible à réaliser en temps normal pour un être humain. Le projet : abandonner la Terre qui n'est plus nourricière. L'équipe qui compose cette mission est au courant des risques : voyager à travers l'espace-temps a un effet temporel immédiat : alors que le temps se compte en minute dans l'espace, il se compte en années sur Terre. Si Coop accepte, il reviendra sur Terre pour retrouver ses enfants devenus adultes. Coop doit alors choisir entre ses enfants et l'avenir de l'espèce humaine....

Mais le film ne s'arrête pas là - ceux qui ont accepté de partir avant eux, s'installer sur plusieurs planètes afin de mener des tests pour savoir si l'être humain pourrait s'adapter ne donnent plus de nouvelles, les communications avec la Terre s'arrêtent ... Une faille leur fait perdre un temps incroyable, les choix deviennent cruciaux ... Accompagnée d'une formidable Anne Hathaway, d'un très sournois Matt Damon (mais on comprend sa panique et son égoïsme), McConaughey réussit à nous faire vibrer. Si le film requiert une attention particulière du spectateur, pour comprendre les explications scientifiques sur les effets spatio-temporels, c'est surtout une étude du genre humain, de son instinct de survie qui sont mis ici en avant. 

Je ne me suis pas ennuyée une seconde, j'ai fortement réagi avec l'apparition de Matt Damon et puis il y a toujours le choix ultime d'une personne, la faillibilité de l'être humain mais aussi son formidable instinct de survie. 

Un très très bon moment. Un régal pour les yeux. Un grand moment de cinéma.

Mon avis :  ♥♥♥♥♥

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Mes drogues littéraires 

Un gros craquage de slip et quelques coups de cœurs plus tard... 18 nouveaux livres, non 19 (un petit nouveau reçu en cadeau hier ici en photo) ont rejoint les étagères de ma bibliothèque. Enfin soyons honnêtes, pour l'instant, ils sont éparpillés ci-et-là. Je crois que les vacances de Noël vont être le moment d'opérer un nouveau tri dans mes livres.  Et j'espère bien trouver en bas du sapin un ou deux livres également !

Mon billet sur mes dernières lectures coup de cœur sera publié mercredi. Ceux qui me suivent sur mon autre blog, dédié aux livres, n'y apprendront pas grand chose ;-) 

Déjà décembre, en plus du bilan trimestriel de mes lectures, je présenterai début janvier mon bilan de l'année 2015 avec mon livre préféré ! Si j'arrive à départager tous mes coups de cœurs. 

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Mes drogues culturelles

Une expo faite il y a un bout de temps, je tardais à vous en parler. Nommée Chaos et présentée dans plusieurs endroits à Nantes, elle montrait le travail de photographes du monde entier sur la Terre et ses habitants en souffrance, que ce soit les ouvriers d'une grande usine français soudainement licenciés, aux ravages d'une plante non endémique sur le climat américain (avec des photos hallucinantes), à la surconsommation avant la crise économique puis les effet de la crise avec toutes ces surfaces commerciales abandonnées (sublimes). Le chaos sous toutes ses formes. Un peu tristounet mais un travail de photographes toujours aussi inventif et éducatif. Ici l'Atelier, un lieu d'exposition que j'aime particulièrement.

En premier Brian Ulrich avec les photos prises pour son cycle Dark Stores - le photographe américain illustre à travers ces immenses complexes commerciaux la surconsommation, puis la crise passe par là et tous ces bâtiments sont peu à peu abandonnés. En regardant ces photos, j'ai eu l'impression de regarder un pays occidental à travers des lunettes post-apocalyptiques. La première photo de mon billet vient de lui. Son site Internet vous en dira plus. J'ai eu un vrai coup de foudre pour son travail. Un livre a été édité mais il coûte cher aussi je vous invite à vous retourner vers son site.

 Mon très gros coup de coeur va à cette photo ....

 

Mon second coup de foudre est allé au travail formidable d'Helene Schmitz avec son Kudzu Project. Connaissez-vous cette plante japonaise ? Introduite aux USA à la fin du 19e siècle pour ses vertus décoratives de plante couvre-sol, elle a été massivement plantée à partir des années 30 dans le Sud : Alabama, Géorgie et Mississipi. Erreur monumentale : dans un environnement propice, la plante peut croître de 30 cm par jour ! Cette plante, à l’origine utile pour cacher la misère, s'est transformée en plante nuisible, une plante qui mange tout sur son passage. Non seulement, la plante recouvre tout mais elle étouffe tout ce qu'elle croise : arbres, fleurs, buissons, routes, maisons - la plante devient pieuvre et crée cette sculpture abstraite, en mouvement, infinie. La photographe suédoise travaille principalement sur cette Nature qui reprend ses droits de manière arbitraire, tandis que l'homme la détruit d'autres manières. Et ce thème m'est particulièrement cher.

 

Georgian Backyard

 

Vous pouvez retrouver tout son travail sur son site Internet. J'en profite pour glisser quelques photos d'un autre atelier, prouvant ici encore une fois tout son talent, il s'agit d'Earthworks ou quand la Terre se réapproprie des lieux autrefois habités par l'homme.

Earthworks

Interior

  Bonne semaine à tous !