Au menu cette semaine : Banshee, Costa Ronin, Oblivion, The Americans, The Avener, Les nuits de Reykjavik, Virage nord, achats de livres, Tunnel, The Big Bang Theory, Nicolas Cazalé, The Lunchbox, Tom Pelphrey, Olga Kurylenko, Panama, Clémence Poésy, etc.
Mes addictions télévisuelles
J'ai retrouvé Sheldon et ses copains dans The Big Bang Theory . Même si je trouve parfois que la série tourne en rond, j'avoue que 20 minutes à rigoler ne fait pas de mal. Dans cet épisode, Howard avait inventé un jeu assez drôle (bon il se moquait de son ami Raj) et Sheldon tentait de trouver l'inspiration par tout moyen (dont le manque de sommeil).
Le plaisir fut de retrouver The Americans - cette série est vraiment excellente. Les acteurs sont tous formidables, et la voir en v.o me fait travailler mon russe. J'adore l'acteur Costa Ronin qui interprète Oleg, membre des services secrets détaché à l'Ambassade de Washington. J'avoue que de voir nos deux espions russes briser un à un les articulations d'une jeune femme assassinée pour la faire rentrer dans une valise a quelque chose de déconcertant. Le scénario est toujours aussi efficace.
Kurt Bunker - Banshee |
Et puis forcément, j'ai été clouée devant le dernier épisode de Banshee. Même si j'ai été déçue que Job n'intervienne pas. Bon, la fin est forcément glaçante (et un personnage en moins) même si j'ai trouvé un peu juste le fait qu'aucun personnage ne s'inquiète de ne voir Chayton apparaître...La mort du personnage est très violente par contre. Il est clair que Banshee reste une série à part.
Mais j'ai adoré la présence du nouveau flic, Kurt Bunker, ex-membre d'un gang aryen, dont le couvert est couvert de tatouages très explicites (au secours) venir en aide puis être sauvé par la procureur (afro-américaine). L'acteur Tom Pelphrey est excellent (et nettement plus séduisant en vrai).
Évidemment, la victime va me manquer et la haine de Hood ne va pas arranger les choses à Banshee, mais c'est bien le but, non ?
Sinon j'ai regardé les dernières enquêtes (très pépères comparées à celles de Hood) de Miss Vera avec tout autant de plaisir. Dommage que ce soit déjà terminé.
Je voulais aussi absolument vous parler de la mini série VIRAGE NORD diffusée sur Arte jeudi dernier. J'ai tout simplement adoré ! J'avoue que ça fait du bien de voir une si belle histoire portée à l'écran, par des acteurs magnifiques. La réalisation est parfaite.
En premier lieu, le générique est magnifique. Même si je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la série Tunnel (diffusée sur Canal + fin 2013) pour son atmosphère particulière, celle d'une petite ville côtière, touchée par la crise économique et ses longues plages de sable fin, balayée l'hiver par le vent et enveloppées de brumes.
On y suite Alex (Judith Davis), une jeune femme flic à Paris, qui revient dans sa ville natale lorsqu'un adolescent est assassiné pendant le match de foot de l'équipe locale, qui évolue en D2 et qui risque de redescendre. Sa sœur est arrêtée sur place par l'enquêtrice locale, Jessica, jeune femme dynamique et nerveuse (Nina Peurisse) car elle tient à la main l'arme qui a servi à tuer le garçon. Le commissaire accepte qu'Alex reste, malgré le refus de Jessica.
Très vite, la victime est identifiée. Il s'agit du frère cadet d'un des joueurs phares du club, Nicolas (Nicolas Cazalé) . Alex s'installe chez sa sœur, tout en enquêtant sur le jeune homme et le club, dont l'entraineur n'est autre que son propre père, avec qui elle n'a presque plus de contact.
Une réalisation sobre, efficace - des acteurs tous formidables, une belle histoire d'amour - un suspense bien entretenu. J'ai trouvé tout ce que j'aime dans ce téléfilm, récompensé au festival de la Rochelle en 2014. Un vrai coup de cœur. A revoir sur Arte +7 (jusqu'à jeudi si mes comptes sont bons).
Avec Arte, j'ai vraiment redécouvert la télévision européenne en ce qu'elle fait de mieux : les téléfilms allemands, les séries scandinaves et ici je découvre une qualité de réalisation française.
Dernière info et excellente surprise : Canal + Séries annonce ce soir qu'une nouvelle saison de Tunnel va être tournée. Souvenez-vous, la série française était une adaptation d'une mini série suédo-danoise et mettait en scène deux flics, l'une française, joué par Clémence Poésy et l'autre anglais, interprété par Stephen Dillane.
Les deux policiers étaient amenés à travailler ensemble sur un crime commis dans le tunnel sous la Manche.
J'avais beaucoup aimé l'adaptation française, les acteurs, l'atmosphère - aussi je suis ravie à l'idée de les retrouver très bientôt.
Sinon j'ai regardé les dernières enquêtes (très pépères comparées à celles de Hood) de Miss Vera avec tout autant de plaisir. Dommage que ce soit déjà terminé.
En premier lieu, le générique est magnifique. Même si je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la série Tunnel (diffusée sur Canal + fin 2013) pour son atmosphère particulière, celle d'une petite ville côtière, touchée par la crise économique et ses longues plages de sable fin, balayée l'hiver par le vent et enveloppées de brumes.
On y suite Alex (Judith Davis), une jeune femme flic à Paris, qui revient dans sa ville natale lorsqu'un adolescent est assassiné pendant le match de foot de l'équipe locale, qui évolue en D2 et qui risque de redescendre. Sa sœur est arrêtée sur place par l'enquêtrice locale, Jessica, jeune femme dynamique et nerveuse (Nina Peurisse) car elle tient à la main l'arme qui a servi à tuer le garçon. Le commissaire accepte qu'Alex reste, malgré le refus de Jessica.
Très vite, la victime est identifiée. Il s'agit du frère cadet d'un des joueurs phares du club, Nicolas (Nicolas Cazalé) . Alex s'installe chez sa sœur, tout en enquêtant sur le jeune homme et le club, dont l'entraineur n'est autre que son propre père, avec qui elle n'a presque plus de contact.
Une réalisation sobre, efficace - des acteurs tous formidables, une belle histoire d'amour - un suspense bien entretenu. J'ai trouvé tout ce que j'aime dans ce téléfilm, récompensé au festival de la Rochelle en 2014. Un vrai coup de cœur. A revoir sur Arte +7 (jusqu'à jeudi si mes comptes sont bons).
Avec Arte, j'ai vraiment redécouvert la télévision européenne en ce qu'elle fait de mieux : les téléfilms allemands, les séries scandinaves et ici je découvre une qualité de réalisation française.
Dernière info et excellente surprise : Canal + Séries annonce ce soir qu'une nouvelle saison de Tunnel va être tournée. Souvenez-vous, la série française était une adaptation d'une mini série suédo-danoise et mettait en scène deux flics, l'une française, joué par Clémence Poésy et l'autre anglais, interprété par Stephen Dillane.
Les deux policiers étaient amenés à travailler ensemble sur un crime commis dans le tunnel sous la Manche.
J'avais beaucoup aimé l'adaptation française, les acteurs, l'atmosphère - aussi je suis ravie à l'idée de les retrouver très bientôt.
***
Sinon, j'essaie toujours de regarder les films diffusés sur la chaine câblée, et là j'ai fait un effort gigantesque : j'ai regardé un film avec Tom Cruise. Car je l'avoue, je ne suis pas du tout fan de l'acteur, ni de l'homme tout court. Et si je relis mes billets ciné, je crois qu'il ne figure dans aucun. C'est dire.
Mais le film en question, Oblivion, avait reçu de bonnes critiques et il y a aussi au générique Olga Kurylenko, la sublime actrice du film A la merveille (film signé Terrence Malick).
J'ai cherché une affiche sans lui et j'ai trouvé. J'avoue. L'histoire est adaptée d'une BD et réalisé, produit et écrit par Joseph Kosinski.
Dans un avenir proche (en 2077), les humains ont du quitté la terre après l'invasion d'aliens, surnommés les "scavengers" (charognards). Jack Harper (Tom C.) travaille avec Vika dans une station au-dessus des nuages et a pour mission d'entretenir les drones (des petites boules armées), chargés de protéger les stations d'extraction de l'eau de mer. En effet, les humains ont pour objectif de transformer l'eau en énergie et la fournir à la colonie spatiale, Titan, une des nombreuses lunes de Saturne que Jack et Vika doivent normalement rejoindre après 5 ans de mission. Chaque jour, Jack fait part en mission réparer ou retrouver les drones, Vika lui sert de relai auprès du Tétraèdre, l'immense station orbitale où officie leurs supérieurs.
Contrairement à Vika, Jack fait des rêves chaque nuit où il est de nouveau sur Terre, avant la guerre avec une très jolie femme. Leurs mémoires ont été effacées volontairement afin qu'ils soient prêts à quitter la Terre mais Jack refuse. Il a trouvé au cours d'une de ses missions un petit paradis vert et, a construit une cabane en bois en bordure d'un lac. Il s'y rend en cachette et y cache divers objets (dont des livres) qu'il trouve lors de ses missions.
Un jour, au cours d'une mission Jack est témoin du crash d'un vaisseau spatial. Les passagers sont tous endormis dans des caissons. Un drone arrive et n'identifiant pas les êtres humains, les tuent. Mais Jack réussit à protéger l'un d'eux, l'inconnue qu'il reconnait immédiatement. Celle de ses rêves.
Jack annonce à Vika qu'il ramène avec lui cette jeune femme, prénommée Julia (Olga Kurylenko). Peu peu Jack se remémore leur passé. L'arrivée de cette jeune femme à la station va alors déclencher toute une suite d'évènements ....
Okay, j'arrête là mais sachez que j'ai passé en fait un très bon moment. J'ai été happée par l'histoire. J'ai aimé aussi l'absence de dialogues, les silences privilégiés, une photographie superbe tout comme les décors (la station en photo sur l'affiche est sublime). Bref, tout m'a plu - l'histoire et évidemment j'ai beaucoup aimé retrouvé l'actrice Olga Kurylenko et dans un petit rôle Mélissa Leo.
Le seul bémol ? En fait, je n'en vois que deux : j'aurais préféré un autre acteur que Tom Cruise mais je dois avouer qu'il remplit sa mission (même si j'ai toujours l'impression qu'il ne vieillit pas comme un alien...) et j'avoue que j'ai été surprise par la présence de Morgan Freeman. Au tout début, je trouvais son personnage un peu trop "kitsch" et puis la sauce a pris.
Bref, un très bon film de science-fiction. Une bonne surprise.
Mon avis : ♥♥♥
Autre film vu sur la petite chaine : The lunchbox .
J'avais entendu parler de cette histoire, vaguement, à sa sortie et riez un coup, mais j'étais persuadée que l'action se situait en Angleterre. Evidemment les toutes premières images du film ont mis fin à cette idée saugrenue. Le spectateur suit le parcours quotidien, à Bombay, de près de 200 000 gamelles (dabba), préparées à la maison par les épouses et livrées par des dabbawallahs sur lieu de travail de leurs époux (employés de bureaux). Cette scène d'ouverture mérite à elle seule le détour. La dabba préparée par Ila Singh (Nimrat Kaur), jeune femme au foyer de la classe moyenne, est livrée par erreur à Saajan Fernandes (Irrfan Khan), un employé de bureau, proche de la retraite, solitaire et taciturne. Ila, dont la seule amie est sa tante, qui vit à l'étage du dessus et qui lui livre piments et herbes par un système de panier, mène une vie routinière et ennuyeuse. Elle prend soin de sa fille et n'entrevoit son époux que le matin et le soir. Lorsque Ila réalise que sa dabba n'est pas destinée à son époux, elle glisse un mot dans la gamelle. Saajan lui répond. Commence alors une correspondance interposée, où peu à peu, les deux inconnus livrent leurs secrets. Je viens de lire le résumé sur Wikipedia, et je ne suis pas du tout d'accord avec les dernières phrases du synopsis.
Je me dois d'être honnête : je n'ai jamais été attirée par l'Inde, que ce soit son histoire, sa géographie, ses plages, ses religions. Ce pays et cette culture m'indiffèrent à un point que je n'arrive pas à m'expliquer. Mais ici, j'ai aimé découvrir la vie quotidienne de milliers de personnes : les épouses, les employés de bureaux, les dabbawallahs. Ces petits détails de la vie quotidienne sont comme des bonbons colorés et pimentés.
J'ai adoré cette tante, qu'on ne voit jamais mais dont la voix est perçante et l'humour toujours présent (elle me rappelle la mère d'Howard, dans The Big Bang Theory). J'ai beaucoup aimé les acteurs, qui jouent tout en retenue et finesse. J'ai regardé, comme toujours le film en v.o.
La fin m'a quelque peu déçue mais j'ai su tout le long du film qu'un film indien qui met en scène ici une telle histoire entre deux personnages d'origine, d'âge et de conditions différentes (une femme mariée hindou et un chrétien veuf) ne pouvait pas décemment se terminer par ... Vous l'aurez compris. La fin laisse juste place à la rêverie. Au spectateur de choisir. Non, je vous rassure, la fin n'est ni triste, ni gaie (ce film est classé dans le genre drame - pourquoi?). Au final, j'ai passé un très joli moment en leur compagnie.
Mon avis : ♥♥♥
J'ai encore craqué en librairie. Enfin, disons à moitié. En premier lieu, parce que je savais que j'allais acheter Les nuits de Reykjavik depuis longtemps. Mais les deux autres livres, c'est un peu la faute à une blogueuse québécoise qui se reconnaître si elle lit ce billet : la suite en Livre de Poche des enquêtes des flics danois avec Délivrance et apparemment un sublime livre sur la mémoire signé Elliot Perlman, La mémoire est une chienne indocile.
Pour information, j'ai encore trois chroniques de livres à publier sur mon autre blog.
Et puis, j'ai eu l'idée saugrenue de parcourir le catalogue du réseau de bibliothèques et médiathèque de ma ville (j'ai uniquement sélectionné les romans américains), et 50 livres de plus ajoutés à ma wishlist.
Je me rassure en me répétant qu'un lecteur aura vécu plus de mille vies avant de mourir ;-)
Mes addictions musicales
J'écoute toujours aussi peu de musique, mais parfois ça a du bon.
Je vous laisse néanmoins écouter The Avener avec son titre Panama. Je l'écoute en boucle depuis quelques jours. Je précise de suite : c'est une reprise, un remix de "You're my chocolate" de The Savages. D'ailleurs, tout l'album de The Avener est composé de remix. Si l'auteur n'invente pas les mélodies, il est quand même doué pour les retoucher.
Dans un avenir proche (en 2077), les humains ont du quitté la terre après l'invasion d'aliens, surnommés les "scavengers" (charognards). Jack Harper (Tom C.) travaille avec Vika dans une station au-dessus des nuages et a pour mission d'entretenir les drones (des petites boules armées), chargés de protéger les stations d'extraction de l'eau de mer. En effet, les humains ont pour objectif de transformer l'eau en énergie et la fournir à la colonie spatiale, Titan, une des nombreuses lunes de Saturne que Jack et Vika doivent normalement rejoindre après 5 ans de mission. Chaque jour, Jack fait part en mission réparer ou retrouver les drones, Vika lui sert de relai auprès du Tétraèdre, l'immense station orbitale où officie leurs supérieurs.
Contrairement à Vika, Jack fait des rêves chaque nuit où il est de nouveau sur Terre, avant la guerre avec une très jolie femme. Leurs mémoires ont été effacées volontairement afin qu'ils soient prêts à quitter la Terre mais Jack refuse. Il a trouvé au cours d'une de ses missions un petit paradis vert et, a construit une cabane en bois en bordure d'un lac. Il s'y rend en cachette et y cache divers objets (dont des livres) qu'il trouve lors de ses missions.
Un jour, au cours d'une mission Jack est témoin du crash d'un vaisseau spatial. Les passagers sont tous endormis dans des caissons. Un drone arrive et n'identifiant pas les êtres humains, les tuent. Mais Jack réussit à protéger l'un d'eux, l'inconnue qu'il reconnait immédiatement. Celle de ses rêves.
Jack annonce à Vika qu'il ramène avec lui cette jeune femme, prénommée Julia (Olga Kurylenko). Peu peu Jack se remémore leur passé. L'arrivée de cette jeune femme à la station va alors déclencher toute une suite d'évènements ....
Okay, j'arrête là mais sachez que j'ai passé en fait un très bon moment. J'ai été happée par l'histoire. J'ai aimé aussi l'absence de dialogues, les silences privilégiés, une photographie superbe tout comme les décors (la station en photo sur l'affiche est sublime). Bref, tout m'a plu - l'histoire et évidemment j'ai beaucoup aimé retrouvé l'actrice Olga Kurylenko et dans un petit rôle Mélissa Leo.
Le seul bémol ? En fait, je n'en vois que deux : j'aurais préféré un autre acteur que Tom Cruise mais je dois avouer qu'il remplit sa mission (même si j'ai toujours l'impression qu'il ne vieillit pas comme un alien...) et j'avoue que j'ai été surprise par la présence de Morgan Freeman. Au tout début, je trouvais son personnage un peu trop "kitsch" et puis la sauce a pris.
Bref, un très bon film de science-fiction. Une bonne surprise.
Mon avis : ♥♥♥
Autre film vu sur la petite chaine : The lunchbox .
J'avais entendu parler de cette histoire, vaguement, à sa sortie et riez un coup, mais j'étais persuadée que l'action se situait en Angleterre. Evidemment les toutes premières images du film ont mis fin à cette idée saugrenue. Le spectateur suit le parcours quotidien, à Bombay, de près de 200 000 gamelles (dabba), préparées à la maison par les épouses et livrées par des dabbawallahs sur lieu de travail de leurs époux (employés de bureaux). Cette scène d'ouverture mérite à elle seule le détour. La dabba préparée par Ila Singh (Nimrat Kaur), jeune femme au foyer de la classe moyenne, est livrée par erreur à Saajan Fernandes (Irrfan Khan), un employé de bureau, proche de la retraite, solitaire et taciturne. Ila, dont la seule amie est sa tante, qui vit à l'étage du dessus et qui lui livre piments et herbes par un système de panier, mène une vie routinière et ennuyeuse. Elle prend soin de sa fille et n'entrevoit son époux que le matin et le soir. Lorsque Ila réalise que sa dabba n'est pas destinée à son époux, elle glisse un mot dans la gamelle. Saajan lui répond. Commence alors une correspondance interposée, où peu à peu, les deux inconnus livrent leurs secrets. Je viens de lire le résumé sur Wikipedia, et je ne suis pas du tout d'accord avec les dernières phrases du synopsis.
Je me dois d'être honnête : je n'ai jamais été attirée par l'Inde, que ce soit son histoire, sa géographie, ses plages, ses religions. Ce pays et cette culture m'indiffèrent à un point que je n'arrive pas à m'expliquer. Mais ici, j'ai aimé découvrir la vie quotidienne de milliers de personnes : les épouses, les employés de bureaux, les dabbawallahs. Ces petits détails de la vie quotidienne sont comme des bonbons colorés et pimentés.
J'ai adoré cette tante, qu'on ne voit jamais mais dont la voix est perçante et l'humour toujours présent (elle me rappelle la mère d'Howard, dans The Big Bang Theory). J'ai beaucoup aimé les acteurs, qui jouent tout en retenue et finesse. J'ai regardé, comme toujours le film en v.o.
La fin m'a quelque peu déçue mais j'ai su tout le long du film qu'un film indien qui met en scène ici une telle histoire entre deux personnages d'origine, d'âge et de conditions différentes (une femme mariée hindou et un chrétien veuf) ne pouvait pas décemment se terminer par ... Vous l'aurez compris. La fin laisse juste place à la rêverie. Au spectateur de choisir. Non, je vous rassure, la fin n'est ni triste, ni gaie (ce film est classé dans le genre drame - pourquoi?). Au final, j'ai passé un très joli moment en leur compagnie.
Mon avis : ♥♥♥
***
Mes addictions littéraires J'ai encore craqué en librairie. Enfin, disons à moitié. En premier lieu, parce que je savais que j'allais acheter Les nuits de Reykjavik depuis longtemps. Mais les deux autres livres, c'est un peu la faute à une blogueuse québécoise qui se reconnaître si elle lit ce billet : la suite en Livre de Poche des enquêtes des flics danois avec Délivrance et apparemment un sublime livre sur la mémoire signé Elliot Perlman, La mémoire est une chienne indocile.
Pour information, j'ai encore trois chroniques de livres à publier sur mon autre blog.
Et puis, j'ai eu l'idée saugrenue de parcourir le catalogue du réseau de bibliothèques et médiathèque de ma ville (j'ai uniquement sélectionné les romans américains), et 50 livres de plus ajoutés à ma wishlist.
Je me rassure en me répétant qu'un lecteur aura vécu plus de mille vies avant de mourir ;-)
***
Mes addictions musicales
J'écoute toujours aussi peu de musique, mais parfois ça a du bon.
Je vous laisse néanmoins écouter The Avener avec son titre Panama. Je l'écoute en boucle depuis quelques jours. Je précise de suite : c'est une reprise, un remix de "You're my chocolate" de The Savages. D'ailleurs, tout l'album de The Avener est composé de remix. Si l'auteur n'invente pas les mélodies, il est quand même doué pour les retoucher.
Bonne semaine à tous
Banshee, je suis fan! Je ne connaissais pas "virage nord" et tu m'as donné envie de le découvrir.
RépondreSupprimerBise
Ah heureuse de rencontrer une autre fan ;-) Je suis totalement accro. Ton personnage préféré?
SupprimerOh oui, regarde Virage Nord - de la bonne production française ;-)
Je suis carrément en retard question série, je n'ai plus le temps !! Mais Banshee me tente, j'y ai jeté vite fait un oeil et depuis he cherche un moment pour tout regarder tranquille.
RépondreSupprimerIl y en a tellement aussi ;-) Moi je me contente principalement de celles sur Canal + séries et d'Arte (exception faite pour Downton Abbey).
SupprimerJe n'ai jamais accroché à Games of Thrones, ni Sons of Arnachy ou Breaking Bad et je m'en passe très bien ;-)
J'adore aussi The americans et big bang theory, même si j'ai un peu décroché à cette dernière (je supporte mal la voix perçante de la copine à lunettes !). bonne nouvelle pour tunnel !
RépondreSupprimerOui, et puis au bout de 9 (ou 8) saisons , on commence par s'ennuyer un peu...
SupprimerPour The Americans, oui, c'est toujours aussi passionnant ;-)
Oui j'étais ravie pour la suite de Tunnel, j'avais beaucoup aimé la mini série