My addictions of the week

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Une photo ... de Nouvelle-Zélande ! J'avoue que ça me fait sourire quand les gens se plaignent du manque de neige puis l'inverse quand il y en a trop. La nature n'est vraiment pas obéissante ou cherche-t-elle à nous faire passer un message ?

Au menu cette semaine : Banshee, The Imitation Game, Jean Genet, Downton Abbey, Meurtres à Sandhamm, Matthew Goode, Frannie et Freddy, les enquêtes de Vera, Les Bonnes, Secrets & Lies, théâtre, Chandeleur, etc. 

Mes drogues culinaires

C'est la chandeleur aujourd'hui ! A vos fourneaux ;-)

 

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Mes drogues télévisuelles

Il n'y a pas à dire, on ne s'ennuie pas une seconde devant Banshee. La troisième saison est explosive. Le dernier épisode m'a laissé un peu K.O. La scène du camion (la trappe) m'a vraiment surprise et coupé l'appétit ;-)

Je ne m'attendais pas du tout à cet épisode qui marque une coupure dans leur plan d'attaque du coffre-fort du camp militaire. Lucas Hood s'en prend plein la tête, comme pas mal d'autres personnages dans cet épisode. Comme Mad Men, je trouve qu'à chaque saison, la série s'enrichit. 

De plus, j'ai appris en ayant entraperçu plusieurs minutes de l'interrogatoire, que le véritable nom de Lucas Hood demeure secret. Et on a le sentiment que finalement le nom de Hood lui va bien. D'ailleurs, même son ex ou son pote Job l'appellent ainsi, alors qu'ils se sont connus il y a une dizaine d'années. Ma mémoire aurait-elle des difficultés ? 

Allen Leech (Branson) et Michelle Dockery (Mary)

Downton Abbey a donc pris fin. Mais apparemment TMC va diffuser la prochaine saison assez rapidement. J'avoue, je me marre toujours autant en regardant la Comtesse Douairière et son amie s'échanger des mots doux. Je suis toujours épatée par la dureté de Mary envers sa soeur Edith. Et la bonne surprise fut l'apparition de Matthew Goode (que j'avais vu le matin même dans The imitation Game). Quelle classe cet acteur. Quel bel homme et sa voix grave (je regarde en vo).  A propos d'apparition, j'avais remarqué en voyant la bande-annonce du film, qu'Allen Leech (Branson) y participait. C'était amusant de le voir en scientifique le matin, et j'étais triste de le savoir sur le départ pour l'Amérique dans Downton Abbey. J'aime beaucoup cet acteur et j'adorais le voir en compagnie de Mary, car elle changeait totalement en sa présence.

J'avoue que j'aurais même aimé les voir ensemble. Oui, j'ai toujours des idées de couples farfelues. Sinon, la fin apporte son lot de consolation, une demande en mariage et des retrouvailles. 

Sinon, j'ai découvert Les enquêtes de Vera sur France 3 le dimanche soir. Je pensais regarder un épisode mais j'ai regardé les deux à la suite. Ce commissaire a un sacré caractère. J'aime beaucoup l'actrice principale anglaise, Brenda Blethyn. J'ai découvert qu'en Angleterre ils en sont à la cinquième saison. Ici Vera possède un caractère trempé, des tonnes de défaut mais au fond, un cœur immense. J'ai vu que le tournage a lieu dans le Northumberland où les paysages sont sublimes.

Sinon, en terme de mini série, je suis la mini série australienne Secrets & Lies même si j'avoue que je faisais autre chose en même temps, n'ayant pas totalement accroché au thème de l'histoire (un homme soupçonné d'avoir tué l'enfant de sa voisine). Ce qui m'a fortement dérangé est le fait que la police ne cherche jamais d'autres suspects et se focalise entièrement sur lui dès la première minute de l'enquête. Ils n'enquêtent même pas sur les prédateurs sexuels de la région. Bref, ça m'a un peu énervé de faire passer les policiers pour des idiots.

J'ai préféré la mini série suédoise Meurtres à Sandhamm (Morden I Sandhamm) diffusée sur Arte jeudi dernier. J'étais, je l'avoue, ravie de retrouver une série scandinave, une enquête policière, des paysages sublimes (l'île de Sandhamm, une des 20 000 composant l'archipel jouxtant Stockholm) et une langue nordique (vo sous-titrée obligatoire!). Les trois épisodes sont adaptés d'un des romans signés Viveca Stern,  La Reine de la Baltique. Un écrivain star dans son pays (dont je n'ai lu aucun livre).  

J'ai reconnu immédiatement l'acteur principal, Jakob Cedergren qui campe un flic, mis à l'écart pour son addictions aux somnifères. Il est envoyé enquêter sur l'île de Sandhamm lorsqu'un corps est découvert sur la plage. La victime, enveloppée dans un filet de pêche, avait été portée disparue il y a plusieurs mois. Jakob Cedergren avait joué dans la série danoise Den som draeber (Traque en série), annulée malheureusement au bout d'une saison (en même temps, son personnage meurt à la fin). J'espère qu'Arte va se procurer, si ça arrive, les autres adaptations des romans de Sten. 

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Mes drogues cinématographiques

Je suis allée au cinéma voir The Imitation Game avec Benedict Cumberbatch et Keira Knightley. J'ai failli me procurer un livre (j'ignore si c'est celui qui a inspiré le film ou s'il est sorti suite au film) sur la vie d'Alan Turing. J'ai appris en lisant la quatrième de couverture de quelle manière il avait mis fin à sa vie, et cela m'a vraiment fichu un sale coup. 

Je vous prépare un billet sur ce film. Mon billet sur les Oscars est également prêt mais je voulais voir plusieurs films afin de pouvoir mieux orienter mes pronostics pour les statuettes. J'avoue qu'en fait, aujourd'hui je ne suis pas certaine à qui l'oscar du meilleur acteur ou de la meilleure actrice doivent revenir car les prestations des nominés dans les films sont toutes excellentes. Il va pourtant falloir trancher. 

Il me reste encore à voir plusieurs films dont les sorties sont prévues en février. 

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Mes drogues littéraires 

Si vous lisez mon autre blog consacré aux livres, vous aurez vu que je suis un peu noyée sous les livres ces temps-ci... et samedi, gros craquage de slip !  Après la séance ciné, j'ai prétexté la nécessité de voir si un livre était disponible chez le libraire d'occasion (que j'adore), pour finalement ressortir avec 5 livres et évidemment sans celui que j'étais venue chercher. 

Bref, mon addiction aux livres ne s'arrange vraiment pas. J'ai fini le livre Et devant moi, le monde de Joyce Maynard, un vrai coup de foudre (billet à venir) et j'enchaine avec Fannie et Freddie de Marcus Malte, auteur que je découvre en même temps. J'en suis à la seconde moitié (petit livre) et pour le moment pas de vrai coup de cœur. J'ai l'impression d'être légèrement écartée de l'histoire en tant que lecteur. Comme j'ai emprunté un autre roman du même auteur (couvert de prix), j'espère que je serais plus emballée à la lecture de ce dernier.

J'ai aussi une bande-dessinée à lire ce soir dans le cadre d'un challenge, je n'ai jamais lu autant de BD en si peu de temps. 

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 Mes drogues culturelles

Vendredi soir j'ai assisté à la représentation de la pièce Les Bonnes au théâtre du Cyclope à Nantes. Pièce écrite par Jean Genet datant de 1947 et mise en scène par Adrien Bernard-Brunel.

Jean Genet a nié s'être inspiré du fait divers des sœurs Papin en 1933, deux sœurs domestiques qui avaient assassiné leurs patronnes. L'affaire avait défrayé la chronique et a longtemps inspiré les romanciers et les réalisateurs. J'ai évidemment pensé au film de Chabrol, La Cérémonie. 

Mais Genet s'en est toujours défendu. Ici, le spectateur découvre deux bonnes, sœurs de surcroît, Claire et Solange. Elles travaillent pour Madame dont elles aiment se moquer. Les deux jeunes femmes ont développé un jeu sadique : dès que Madame s'absente, l'une d'elle enfile ses vêtements et les deux femmes rejouent des scènes ou la fausse Madame est affreusement méchante avec sa bonne (insulte, rabaissement, etc.). 

La première scène s'ouvre sur cette "parenthèse" où les deux jeunes femmes rejouent une scène. Le spectateur est un peu perdu mais rapidement le contexte est défini. La "bonne" finit par tenter d'étrangler "Madame" sans y parvenir, ce qui les énerve profondément.

Elles n'en sont pas à leur premier coup d'essai puisque les deux jeunes femmes ont cependant réussi à faire mettre derrière les barreaux Monsieur par une lettre de dénonciation. 
Or elles apprennent un soir que ce dernier est libéré et la panique les emporte. Les deux jeunes femmes vont alors basculer dans la folie. 

La pièce n'est pas uniquement une satire de la petite bourgeoisie du XXème siècle, elle va plus loin dans la tragédie. Il n'y a que trois comédiennes sur scène. Je ne m'en cache pas, j'ai eu quelques difficultés au départ (disons que j'étais d'humeur à voir un vaudeville et non une tragédie) mais j'ai été rapidement happée par la pièce et par le jeu sans failles des comédiennes. 

Cela fait très longtemps que je n'étais plus allée au théâtre. Je vais essayer de sortir plus souvent en 2015.