My addictions of the week

En ce moment, grosse envie de cocooning ! Il faut dire qu'une journée sur deux, le ciel reste gris et la pluie tombe sans cesse. Le bon côté, c'est que je dévore les livres, trois en une semaine, que je profite de mes animaux, que je cuisine pour quatre, que je découvre de nouveaux blogs et que je peaufine les miens. Je retourne au cinéma et j'ai plusieurs expos sur mon agenda. 

Au menu cette semaine : Jake Gyllenhaal, La prochaine fois je viserai le cœur, Le meilleur pâtissier, Homeland, La vie d'Adèle, Rooney Mara, Calamity Jane, Guillaume Canet, favelas, Night Call...

Mes drogues télévisuelles et culinaires

Cette nouvelle saison de Homeland me ravit tout particulièrement, retrouver Carrie sur le terrain et la voir à nouveau glisser vers de dangereux précipices, j'ai tout simplement adoré le dernier épisode ! L'actrice Claire Danes ne cesse de me surprendre.

Tout comme le dernier épisode de Scandal, série comme vous le savez, qui m'avait énormément déçue mais qui en l'espace d'un seul épisode m'a redonné un peu d'espoir. J'ai presque cru un instant que nous n'aurions pas l'occasion de voir une nouvelle crise d'hystérie féminine, c'était sans compter sur l'épouse du Président, mais sinon j'ai presque cru retrouver l'essence même de cette série. 

Je me contente de peu car j'attends l'arrivée de nouvelles séries sur Canal + séries et le retour de mes séries fétiches en janvier prochain. Comme j'en avais déjà parlé, je regarde de moins en moins la télévision, et ça ne me manque guère.

Un mot tout de même sur l'excellent documentaire diffusé sur Calamity Jane par Arte. Comme celui diffusé à 13h15 un samedi ou dimanche sur France 2 sur les Cold case, ces crimes non résolus mais qui aujourd'hui avec l'aide de la science, et surtout le partage de données peuvent finalement permettre d'amener, même 20 ans après les faits, le coupable devant la justice. 

Je ne parle jamais d'émissions de télé réalité, ni de jeux télévisés, ni d'émissions culinaires simplement parce que je ne les regarde jamais. J'ignore toujours qui diffuse Top Chef ou Master Chef, et je m'en porte très bien. Cependant, une chose étrange m'est arrivée l'autre jour dont je tiens à vous parler.

Je profitais de mon premier jour de repos, au chaud chez moi (la pluie ne me poussait pas à mettre le nez dehors), je suis tombée par hasard sur une émission culinaire diffusée sur la sixième chaine. Il s'agit en fait d'une rediffusion (merci petite sœur) de l'émission appelée, je crois, Le meilleur pâtissier.  J'ai pris l'émission en cours de route, j'ai juste reconnu Cyril Lignac et j'ai compris que plusieurs candidats s'affrontent en réalisant de sublimes desserts. 

J'ai découvert Anne-Sophie Richard, une candidate pétillante, qui vit à Londres, est acheteuse professionnelle et a une passion pour la pâtisserie. J'ai suivi l'émission puis j'ai du m'absenter et je me suis surprise à enregistrer la suite (l'émission dure très longtemps). Ma sœur, fan de pâtisserie (et excellente cuisinière) m'a tout de suite expliquée le principe et avait déjà vu l'émission en question. 

J'ai découvert la fin aujourd'hui - je suis impressionnée, j'adore cuisiner mais de les voir réaliser de tels gâteaux en si peu de temps, quelle pression et quel résultat ! Et j'en ai profité pour rechercher Anne-Sophie sur la blogosphère, pour apprendre qu'elle se cache derrière le blog Fashion Cooking, qu'elle a publié un livre, etc. 

Il se peut donc, si je n'oublie pas d'ici là, que je me mette à suivre la suite de cette émission (je crois qu'on nous en sommes à la sixième semaine et j'ignore sa durée globale). En tout cas, j'ai déjà envie de goûter au fameux Guillaume Tell et j'ai repéré plusieurs recettes sur le blog d'Anne-Sophie qui donnent l'eau à la bouche (et d'autres moins, comme celui de la photo, moi et le sucre, nous ne sommes pas les meilleurs amis au monde, je préfère le chocolat).

J'ai sinon profité de sa diffusion sur la quatrième chaîne qui fête ses 30 ans, pour regarder à nouveau Gravity - si le film m'avait beaucoup touché à sa sortie sur grand écran et en 3D, j'avoue que le petit écran n'a pas réussi à reproduire cet effet-là, néanmoins il me reste encore ces images magnifiques de la Terre et d'un George Clooney, encore célibataire !

Par contre, j'ai réussi à regarder La vie d'Adèle et croyez-moi, je doutais d'en être capable, 2h57 et tant de critiques lues ou entendues, j'avais fini par redouter de voir un jour cette Palme d'Or.  Je n'ai appuyé sur la touche accélérer de ma télécommande qu'à deux reprises et pour gagner deux ou trois petites minutes. 

Comme je le craignais, ce ne fut pas un coup de foudre, comme par exemple Tree of Life qui m'avait totalement chamboulé. Ici il s'agit de la première grande histoire d'amour pour Adèle, jeune lycéenne qui découvre tardivement la sexualité et surtout, sa sexualité. Grâce à Emma, elle va vivre de très jolies années. J'ai en fait plus accroché à l'intérêt marqué pour l'éducation, celle de l'héroïne (les cours de français) puis elle en tant que professeur des écoles, à la maternelle puis en primaire. Adèle veut rendre aux autres ce que l'éducation lui a apporté à travers les livres, chose que sa famille n'a apparemment pas su lui apporter. Un autre volet du film porte sur la confrontation des deux mondes dont sont issus les deux héroïnes : d'un côté, le milieu populaire avec Adèle et de l'autre, le monde beaucoup plus aisé et élitiste d'Emma. Les scènes de repas qui exposent chacune des protagonistes dans la famille de l'autre m'ont paru un tantinet trop caricaturales, même si il y a toujours une part de vérité. 

Sinon, je dois l'avouer, je me suis quand même vite ennuyée, la vie d'Adèle n'a rien d'exceptionnel, peut-être que mon éducation (et ma famille) ont fait en sorte que je n'ai rien trouvé de sulfureux ou de révélateur dans leur vie. Mais sans doute était-ce le message du réalisateur : faire prendre conscience aux spectateurs qu'il s'agit ni plus ni moins que d'une simple histoire d'amour. Mais pourquoi alors y consacrer presque 3 heures ? Au final, même si j'ai toujours un peu de mal avec le jeu de Léa Seydoux (une amie ayant le même souci a trouvé le mot juste : sa morgue).  J'ai trouvé son personnage nettement plus intéressant, moins pleurnicheur que celui d'Adèle Exarchopoulos qui a presque réussi à m'exaspérer dans la dernière scène du film.  

J'ai aimé la première demi-heure du film et puis pschitt.. ...les bulles ont disparu et l'ennui s'est installé. Les deux actrices sont par contre irréprochables et pour moi, il est clair qu'elles méritaient leurs récompenses de meilleures actrices au Festival mais ce film ne méritait pas selon moi, la Palme d'Or. Peut-être que l'actualité a aussi largement favorisé son ascension ? ou les scènes de sexe ?

A noter que le réalisateur est totalement fou amoureux de son actrice principale, enfin du personnage d'Adèle,  à tel point qu'il la filme essentiellement en gros plan, souvent dénudée et c'est lassant ! Et parfois, j'avais le sentiment qu'il prenait le spectateur pour un idiot (les traveling incessants pour montrer la jalousie par exemple).

Le réalisateur a ajouté au titre "Chapitres 1 et 2" comme s'il nous promettait une suite. 

Si c'est le cas, je me garderais bien d'aller au cinéma, le film se voit très bien sur le petit écran, tout en cuisinant de très bonnes crêpes !

Mon avis : ♥(♥)

Mes drogues webesques

J'ai ajouté (enfin) une page (onglet) qui regroupe tous les billets ayant comme objet ma jolie ville : Nantes. Je vais essayer de vous partager mon plaisir de vivre dans cette ville, celle où est née Loïck Peyron et Jules Verne. Il y a du boulot en perspective !

J'ai surtout beaucoup travaillé sur mon autre blog consacré aux livres, The Electra's amazing flying books en mettant régulièrement ma PàL à jour et en publiant plus rapidement les billets consacrés à mes lectures (j'en ai plusieurs restés en mode brouillon). 

J'ai aussi passé plus de temps à parcourir la blogosphère et trouvé de nouveaux blogs à suivre (majoritairement consacré aux livres) et j'ai liké de nouvelles pages à mon compte Facebook pour suivre leurs publications.

Mes drogues cinématographiques

Après Le labyrinthe et Magic in the moonlight, j'avais l'intention d'aller voir Interstellar, le dernier film de Christopher Nolan mais la mauvaise presse autour de ce film (long, près de 2h50 si je ne me trompe) a fini par me faire douter de mes bonnes intentions.

Par contre, j'ai toujours la ferme intention d'aller voir La prochaine fois je viserai le cœur avec Guillaume Canet dans la peau d'un tueur en série qui sévissait dans l'Oise. L'histoire en elle-même est digne d'un scénario hollywoodien. J'ai vu l'acteur venir en parler à deux reprises et la bande-annonce a finir de me convaincre. Aussi je prévois de le voir le week-end prochain. 

Je suis aussi tentée d'aller voir Favelas (Titre original : Trash), qui sort mercredi prochain, sans doute la faute à la présence de Rooney Mara, une de mes actrices préférées. La bande-annonce m'a séduite mais la version française me rebute fortement. L'histoire se passe au Brésil dans une favela. Trois enfants trouvent dans la décharge locale un portefeuille pour lequel la police a émis une forte récompense, va s'en suivre alors une formidable aventure pour les gamins et les missionnaires (Martin Sheen et Rooney Mara) qui les soutiennent.

Enfin, je suis surtout intriguée par le film Night Call, avec Jake Gyllenhaal dans le rôle principal,dont la sortie est prévue le 26 novembre prochain. L'acteur campe un jeune homme, Lou, avide d'argent et de reconnaissance, qui va se mettre à filmer les accidents et scènes de crime, quitte à maquiller la vérité pour vendre toujours plus d'images. L'acteur est presque méconnaissable et vraiment inquiétant. 
Le film est porté financièrement par les producteurs de Drive, le titre original (the nightcrawler) a été raccourci, un clin d’œil à la superbe musique de Kavinsky dans Drive ?  J'ai hâte de le voir !

Je vous laisse avec la bande-annonce et vous souhaite un bon week-end !