Mes drogues télévisuelles
Je ne cours pas après les séries parce que Canal + m'occupe suffisamment. Et c'est tant mieux vu le prix de l'abonnement. Je me demande ce que l'arrivée en France de Netflix en septembre va changer. Je suis forcément intéressée, pouvoir accéder à tant de séries et surtout se faire des marathons tranquillement depuis son canapé est un plus. Mais à quel prix ?
Outre-Atlantique, il existe plusieurs formules d'abonnement, la plus chère étant évidemment l'accès illimité aux séries (entre 8 et 12 euros mensuels). Mais en France les choses risquent d'être très différentes. De même, toutes les séries ne seront pas disponibles - Netflix n'ayant pas de contrat avec HBO par exemple.
Arte a diffusé cette semaine les deux derniers épisodes de la troisième saison de The Killing - une série vraiment passionnante même si je regrette n'avoir jamais pu la voir en v.o (fort heureusement la v.f est bien réalisée). Le final est étourdissant, Sara Lund est décidément imprévisible. On se demande tous ce qui lui passe par la tête. Il est clair que les Danois (et Suédois) font aujourd'hui partie des pays très doués pour les thrillers. Et je réitère en disant que les pulls de Sara Lund sont moches ;-)
Comme je vous en ai déjà parlé la semaine dernière, je suis dorénavant les mésaventures de Michael Bellicher - ce néerlandais dont l'identité a été volée. Le rythme est soutenu et si le méchant est rapidement identifié, ses motivations restent encore floues. Et moi j'apprends quelques mots ci et là (à noter que les néerlandais raffolent des expressions anglo-saxonnes).
Oyez Oyez jeunes gens ! Nouvelle série ! (diffusée sur Canal +)
J'ai découvert la série américaine Those who kill avec dans les rôles principaux Chloë Sevigny et James d'Arcy. La série est un remake de la série danoise "Traque en série" (Den som dræber) diffusée en France sur Arte (et dont je vous avais déjà parlé ici) et que j'avais beaucoup aimée. Les américains, anciens maitres des séries policières, viennent donc dorénavant se servir en Europe.
Comme l'original, la série américaine a failli passer à trépas après une seule saison faute à une audience trop faible, mais apparemment elle a été sauvée. Mais repartira-t-elle ? L'actrice américaine étant retournée depuis à son premier amour, le cinéma.
Nous voilà donc transportés de Copenhague à Pittsburg où l'on suit les premiers pas de Catherine Jensen (Sevigny), récemment promue au poste de détective - celle-ci engage un spécialiste des tueurs en série, Thomas Schaeffer (D'Arcy) afin de l'aider à traquer un tueur en série qui sévit impunément depuis plusieurs années. Parallèlement, la jeune femme ne cesse d'enquêter sur la disparition mystérieuse de son frère,et soupçonne son beau-père, un juge, d'y être pour quelque chose. Cette dernière partie ne faisait pas partie de l'histoire d'origine (enfin ce que j'en ai vu).
J'avoue que j'ai failli abandonner mon visionnage lorsque j'ai revu les mêmes scènes que dans la version danoise pendant la première partie, mais fort heureusement le talent des scénaristes et surtout celui de l'actrice principale m'ont donné envie de voir la suite - et l'intrigue autour de la disparition de son frère donne une nouvelle perspective à ce remake.
Et puis, j'avoue, qu'aimant les policiers, je ne peux me réjouir de voir autant de séries tournées autour de ce sujet, les américains ayant depuis privilégié les séries fantastiques (vampires, loup-garou et zombies) auxquelles je reste pour ma part totalement étrangère.
Après la plage (ceux qui me suivent sur FB ou Instagram le savent), j'ai adoré faire ma couch potato pendant une petite journée et j'en ai profité pour regarder 3 films sur Canal + :
J'ai découvert A song for Marion et j'ai beaucoup aimé ce joli film, plein de sentiments et d'émotions mais toujours dans la retenue et la pudeur. Contrairement aux extraits que j'avais vus, le film ne tourne pas uniquement autour de la chorale à laquelle Marion (Vanessa Redgrave) appartient, mais bien autour de la relation de Marion et de son époux, Arthur (Terence Stamp) dévasté par son décès.
Ce dernier (formidable Terence Stamp) a très mal accepté la maladie de sa femme, incapable de communiquer avec le monde extérieur et avec son propre fils, c'est grâce au professeur de chant (Gemma Aterton) qu'il va reprendre pied. Le film est vraiment très touchant, il vous met du baume au cœur. Tous les acteurs sont formidables et il est clair qu'ils ont beaucoup aimé tourné ce film.
J'ai même sorti mon mouchoir une fois mais ne fuyez pas : les scènes de chants sont très amusantes, voir des papis et mamies chanter à tue-tête "Let's talk about sex, baby" vaut le coup d’œil !
Mon avis : ♥♥(♥)
J'ai par contre beaucoup moins aimé la dernière production autour de Superman, Man of Steel. Le héros, interprété par un Henry Cavill peu convaincant (son froncement de sourcil permanent finit par lasser) est cette fois-ci plus beaucoup plus sombre. Honnêtement, j'ai grandi avec l'image d'un héros propret, un peu ennuyant - fils à papa et maman, amoureux transi de la belle Loïs Lane. Dans la lignée du Captain America - ils appartiennent aux héros de Marvel bourrés de bon sentiments. Or ici, les producteurs ont voulu transformer Superman en Batman. Et là, je dis non - même STOP.
Bon, on reste très loin des Batman de Christopher Nolan - ainsi le choix d'Amy Adams pour interpréter Lois Lane me semble totalement déplacé et voir Kevin Costner et Diane Lane en parents du jeune Clark Kent ne m'a pas plus convaincu. L'acteur britannique est pour ma part trop musclé, trop poilu et trop sérieux. Pas une once d'humour dans cette énième version. Il finit par tuer les derniers représentants de sa planète à coup d'effets spéciaux pas très innovants. Lois sait tout de suite que Clark est Kal-El, pas de mystère ici (j'ignore si les scénaristes ont été fidèles à la BD mais même si ça faisait bien rire tout le monde, j'aimais bien ce pan de l'histoire). Bref, j'avoue : j'ai pas mal appuyé sur la touche "accélérer" de ma télécommande et j'ai vu le film en une petite demi-heure. Mon conseil : passez votre chemin.
Mon avis : ♥
Mon coup de cœur va au film The East, tourné en 2013 - ce film met en scène une jeune femme (formidable découverte : Brit Marling), recruté par une firme privée de renseignement, qui est chargée d'infiltrer un groupe d'éco-terroristes, The East. Le leader du mouvement anarchiste est Benji (Alexander Skarsgård), et Izzy (Ellen Page). Leur mouvement s'attaque aux énormes corporations (pharmaceutiques, pétrolières, etc.) qui polluent ou fabriquent des médicaments aux effets secondaires dévastateurs. Le groupe a prévu trois attaques contre les dirigeants de ces compagnies. La jeune femme va peu à peu voir ses priorités évoluer et sa relation avec Benji changer au fil du temps.
Le film est à la fois un thriller au rythme soutenu avec une tournure finale imprévisible (ça fait du bien) et une réflexion plus globale sur ces groupes industriels puissants qui, obsédés par l’appât du gain sont prêts à risquer la vie de milliers d'innocents. La réalisation est soignée, même si elle pêche de certains défauts, il n'en reste pas moins que j'ai suivi toute l'histoire avec l'intérêt et j'ai vraiment aimé l'interprétation de l'actrice principale. La toute fin peut paraitre un peu trop naïve mais l'évolution du personnage principal pousse le spectateur à se poser les bonnes questions. Un bon moment de cinéma.
Mon avis : ♥♥(♥)
* * *
Après la plage (ceux qui me suivent sur FB ou Instagram le savent), j'ai adoré faire ma couch potato pendant une petite journée et j'en ai profité pour regarder 3 films sur Canal + :
J'ai découvert A song for Marion et j'ai beaucoup aimé ce joli film, plein de sentiments et d'émotions mais toujours dans la retenue et la pudeur. Contrairement aux extraits que j'avais vus, le film ne tourne pas uniquement autour de la chorale à laquelle Marion (Vanessa Redgrave) appartient, mais bien autour de la relation de Marion et de son époux, Arthur (Terence Stamp) dévasté par son décès.
Ce dernier (formidable Terence Stamp) a très mal accepté la maladie de sa femme, incapable de communiquer avec le monde extérieur et avec son propre fils, c'est grâce au professeur de chant (Gemma Aterton) qu'il va reprendre pied. Le film est vraiment très touchant, il vous met du baume au cœur. Tous les acteurs sont formidables et il est clair qu'ils ont beaucoup aimé tourné ce film.
J'ai même sorti mon mouchoir une fois mais ne fuyez pas : les scènes de chants sont très amusantes, voir des papis et mamies chanter à tue-tête "Let's talk about sex, baby" vaut le coup d’œil !
Mon avis : ♥♥(♥)
J'ai par contre beaucoup moins aimé la dernière production autour de Superman, Man of Steel. Le héros, interprété par un Henry Cavill peu convaincant (son froncement de sourcil permanent finit par lasser) est cette fois-ci plus beaucoup plus sombre. Honnêtement, j'ai grandi avec l'image d'un héros propret, un peu ennuyant - fils à papa et maman, amoureux transi de la belle Loïs Lane. Dans la lignée du Captain America - ils appartiennent aux héros de Marvel bourrés de bon sentiments. Or ici, les producteurs ont voulu transformer Superman en Batman. Et là, je dis non - même STOP.
Bon, on reste très loin des Batman de Christopher Nolan - ainsi le choix d'Amy Adams pour interpréter Lois Lane me semble totalement déplacé et voir Kevin Costner et Diane Lane en parents du jeune Clark Kent ne m'a pas plus convaincu. L'acteur britannique est pour ma part trop musclé, trop poilu et trop sérieux. Pas une once d'humour dans cette énième version. Il finit par tuer les derniers représentants de sa planète à coup d'effets spéciaux pas très innovants. Lois sait tout de suite que Clark est Kal-El, pas de mystère ici (j'ignore si les scénaristes ont été fidèles à la BD mais même si ça faisait bien rire tout le monde, j'aimais bien ce pan de l'histoire). Bref, j'avoue : j'ai pas mal appuyé sur la touche "accélérer" de ma télécommande et j'ai vu le film en une petite demi-heure. Mon conseil : passez votre chemin.
Mon avis : ♥
Mon coup de cœur va au film The East, tourné en 2013 - ce film met en scène une jeune femme (formidable découverte : Brit Marling), recruté par une firme privée de renseignement, qui est chargée d'infiltrer un groupe d'éco-terroristes, The East. Le leader du mouvement anarchiste est Benji (Alexander Skarsgård), et Izzy (Ellen Page). Leur mouvement s'attaque aux énormes corporations (pharmaceutiques, pétrolières, etc.) qui polluent ou fabriquent des médicaments aux effets secondaires dévastateurs. Le groupe a prévu trois attaques contre les dirigeants de ces compagnies. La jeune femme va peu à peu voir ses priorités évoluer et sa relation avec Benji changer au fil du temps.
Le film est à la fois un thriller au rythme soutenu avec une tournure finale imprévisible (ça fait du bien) et une réflexion plus globale sur ces groupes industriels puissants qui, obsédés par l’appât du gain sont prêts à risquer la vie de milliers d'innocents. La réalisation est soignée, même si elle pêche de certains défauts, il n'en reste pas moins que j'ai suivi toute l'histoire avec l'intérêt et j'ai vraiment aimé l'interprétation de l'actrice principale. La toute fin peut paraitre un peu trop naïve mais l'évolution du personnage principal pousse le spectateur à se poser les bonnes questions. Un bon moment de cinéma.
Mon avis : ♥♥(♥)
Mes drogues musicales
On connaît tous la musique de Yann Tiersen (depuis Amélie). J'aime beaucoup ce musicien et parallèlement j'adore l'actrice Clémence Poésy. Les voilà réunit dans le clip de "Météorites", l'ultime morceau de son dernier album.
Ce dernier titre est sublime, envoutant grâce à la voix formidable d'Aidan John Moffat, le troubadour écossais - sa voix ténébreuse et son accent viennent conforter son talent de parolier. J'adore l'accent écossais, le roulement des "r" - et sa voix vous transporte dans un autre univers.
Voici enfin la vidéo à l'atmosphère pesante et mystérieuse, réalisée par Robisrob et entièrement portée par l'actrice Clémence Poésy qui se transforme en conteuse, habitée par la voix de Moffat - tant est que je n'ai pas réussi à détacher mon regard du sien tout le long du clip. J'ai été complètement hypnotisée.
Voici donc le clip à regarder sans modération :
On connaît tous la musique de Yann Tiersen (depuis Amélie). J'aime beaucoup ce musicien et parallèlement j'adore l'actrice Clémence Poésy. Les voilà réunit dans le clip de "Météorites", l'ultime morceau de son dernier album.
Ce dernier titre est sublime, envoutant grâce à la voix formidable d'Aidan John Moffat, le troubadour écossais - sa voix ténébreuse et son accent viennent conforter son talent de parolier. J'adore l'accent écossais, le roulement des "r" - et sa voix vous transporte dans un autre univers.
Voici enfin la vidéo à l'atmosphère pesante et mystérieuse, réalisée par Robisrob et entièrement portée par l'actrice Clémence Poésy qui se transforme en conteuse, habitée par la voix de Moffat - tant est que je n'ai pas réussi à détacher mon regard du sien tout le long du clip. J'ai été complètement hypnotisée.
Voici donc le clip à regarder sans modération :
Mes drogues cinématographiques
J'ai déjà prévu deux séances de cinéma à compter de ce week-end, en attendant, je pousse un cri de joie et un soupir de tristesse (le dernier des derniers) en découvrant la bande-annonce de The Hobbit : the battle of the 5 armies dont la sortie est annoncée pour Noël.
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