My addictions of the week

 

Difficile de rester en place par ce beau temps, dix jours que la température dépasse les 26 degrés et pas un seul nuage à l'horizon. Ma petite saucisse et moi en profitons pour faire de longues promenade (environ 1h) et écouter à nouveau la douce voix de Guillaume Gallienne nous raconter l’œuvre d'Octavio Paz, de Le Clezio ou D.H Lawrence et la voix sensuelle de Lana Del Rey.

Au menu cette semaine : Haywire, Ultraviolence, Le Petit Nicolas, Real Humans, Arrow,  Steven Soderbergh, Mad Men, Michael Fassbender, Sherlock Holmes, Lana Del Rey, achats compulsifs, smoothies glacés,  etc. 

Mes addictions culinaires 

J'ai tenu une semaine et j'ai craqué : sur le chemin de retour de mon travail, Picard m'a fait de l'oeil et par cette chaleur, je n'ai pas refusé de trouver un peu de fraicheur et évidemement j'ai craqué et ai rapporté chez moi ceci :

    et  en plus léger      

 

 Mes addictions télévisuelles

Nous avons sans doute été nombreux à regarder les deux derniers épisodes de la deuxième saison de Real Humans hier soir. J'ai vraiment beaucoup aimé cette deuxième saison - le dernier épisode tient toutes ses promesses et la dernière scène où Béa entre chez Mimi m'a vraiment mis la banane ! La troisième saison devrait arriver rapidement sur Arte. Youpi !

Les acteurs sont formidables, surtout ceux qui jouent des hubots - Léo me manque toujours par contre, c'est mon point faible ;-)

Donc un grand tak aux scénaristes ! (je regarde toujours la série en v.o) 

.... et Vi är alla barn av David !

La dernière saison de Mad Men est enfin là. Un petit pincement au cœur en sachant que la fin approche. Je n'aurais pas été déçue par une seule saison. Pas d'autres séries en ce moment, je vous le dis : il fait trop chaud.

Enfin, Canal séries annonce le retour de deux séries "gros bras" : Arrow le 4 juillet et Strike Back le 16 juin. Ici pas besoin de faire fonctionner tous vos neurones, et j'avoue que de temps en temps ça fait du bien, je les appelle mes séries "détente". 

Mes drogues cinématographiques

En ce moment, le cinéma et moi faisons une pause. Il faut dire qu'entre les sorties entre amis, Royal de Luxe, et le superbe temps, je n'ai plus envie d'aller m'enfermer dans une salle sombre. Et la météo à 12 jours m'annonce encore un temps estival pendant toute la semaine prochaine, donc ce n'est pas bon signe pour M.Cinéma.

Et autre point négatif : aucun des films diffusés dans mon cinéma habituel ne me fait envie ! Je n'ai pas lu de très bonnes critiques des comédies françaises qui envahissent nos petits écrans. Il y avait bien un film mais un des acteurs m'insupporte (je deviens allergique à certains acteurs français à la mode apparemment). Le film Edge of Tomorrow me fait aussi de l’œil mais j'ai un problème avec Tom Cruise, dont je ne suis vraiment pas fan. 

Et le seul film qui me tente vraiment est diffusé en français - et je ne suis plus du tout habituée au doublage. Bref, rien ne va !

Je me replie à peine sur les films diffusés sur le petit écran, car je passe ma vie dehors. 

J'ai quand même vu un film dont j'ignorais l'existence, pourtant réalisé par le génial Steven Soderbergh : Haywire (traduit "Piégée") et avec une belle brochette d'acteurs. 

Mallory Kane (Gina Carano) est un agent secret employé par diverses compagnies (CIA, etc.) qui préfèrent utiliser ces agents "anonymes" afin de mener des missions à travers le monde qui doivent rester secrètes. Après une mission réussie à Barcelone, Kane est envoyée à Dublin par son chef et ancien amant, Kenneth (Ewan McGregor). Elle doit y retrouver un agent britannique (Michael Fassbender) mais la mission tourne mal et Kane découvre qu'elle a été doublée - c'est elle la cible. S'ensuit alors une course poursuite entre la jeune femme et ses supérieurs, devenus ses pires ennemis. 

Êtes-vous tout aussi étonné de moi de lire ce pitch pour un film réalisé par Sir Soderbegh ? Et bien moi aussi. En voulant s'essayer au genre du film d'action, le réalisateur américain a, selon moi, atteint ses limites. Ici l'histoire, ou plutôt l'absence de profondeur des personnages, empêche le réalisateur de faire ce qu'il fait de mieux. S'il se démarque du genre en évitant la musique tonitruante qui accompagne généralement les scènes d'action, il n'échappe pas à la faiblesse du scénario - honnêtement j'avais préféré Salt avec Angelina Jolie qui jouait à fond le jeu du divertissement. Ici l'intellectuel Soderbergh a choisi l'inverse : en en engageant une véritable championne de kickboxing, il a souhaité que les scènes de combat soient le plus réel possible, et je le remercie car je préfère ce combat à celui des films chinois que je ne supporte pas (le kung fu filmé à 2 à l'heure m'ennuie à mourir) mais Gina n'est pas Angelina : ce n'est pas une actrice et on le sent. 

Mais la jeune femme a eu la chance d'entourée d'une belle brochette d'acteurs : Michael Fassbender, toujours aussi bon mais trop rare, Michael Douglas, Antonio Banderas, Channing Tatum et enfin Ewan McGregor viennent ici balancer l'absence de scénario. 

Bref, j'ai regardé le film et je l'ai vite oublié. J'ai largement préféré les autres films du réalisateur américain, qui je le regrette, a pris sa retraite. 

Mon avis :  ♥(♥)

 

Et voilà pour la partie "cinéma", jamais connu aussi pauvre ! Mais bon, j'ai acheté la mini série True Detective et je devrais aussi vous parler d'un autre téléfilm très bientôt.

 

Mes drogues littéraires

 

 

 

Après une sécheresse littéraire suivie d'une crise aiguë de boulimie (dont 5 livres à qui je n'ai pas consacré de billets - honte à moi), me voici de nouveau en panne - enfin pas vraiment. J'ai ressorti ma tendre liseuse Kobo et j'ai dévoré avec plaisir les aventures du Petit Nicolas (que je n'ai jamais lues enfant), ainsi l'histoire de la colle (l'histoire du pétard) m'a fait un bien fou et surtout cette nouvelle (6-7 pages) est pile poil ce qu'il me faut compte tenu des 5 petites minutes passées en transport en commun. 

 

J'ai donc dévoré 7 histoires du petit Nicolas puis j'ai téléchargé les aventures d'un autre héros : Les aventures de Sherlock Holmes. Recueil de nouvelle de 1892. Je n'avais jamais lu les écrits (romans ou nouvelles) de Sir Arthur Conan Doyle - qui sont gratuits au format e-book.  

 

J'ai commencé à lire, le style est très simple - je l'imaginais plus complexe. Ou est-ce du à la traduction ? Il m'arrive quelque chose d'amusant : j'ai les images des différents acteurs ayant interprété le célèbre détective qui défilent lors de la lecture. Il faut dire que le personnage a été adapté plus de 200 fois au cinéma, un record !

 

Pour ma part, j'ai surtout celle de la série distribuée en France il y a fort longtemps (fin des années 80) avec Jeremy Brett (Sherlock) et David Burke (Watson) puis hier m'est venu le visage de Benedict Cumberbatch par contre Watson reste David Burke. Je n'ai pas encore vu le sourire de Robert Downey Jr...  En lisant cette nouvelle, j'ai aussi pensé - encore plus drôle, au dessin animé inspiré du célèbre personnage. Ma lecture est donc particulièrement visuelle. 

Sinon, je dois vous parler des deux romans de Larry Watson : Montana 1948 et Justice et du roman autobiographique de Damien Echols, Life after death et des romans de Jussi Adler Olsen : Miséricorde et Profanation.  J'ai vraiment beaucoup de retard, la faute au beau temps !

 

Sinon, j'ai découvert que je souffrais de la même maladie que Cachou : l'achat compulsif de livres.  Le week-end dernier, prise d'une frénésie de ménage (le grand tri du printemps), j'ai entièrement vidé deux de mes bibliothèques, classé mes livres par éditeur et j'ai mis ceux que je n'avais pas encore lu sur le devant .. et ils sont nombreux ! D'ailleurs, il y a pas mal de classiques que je cherche dès que je mets les pieds dans des librairies (livres d'occasion)(j'ai eu des profs au collège qui étaient en guerre contre l’Éducation nationale...).

 

 

J'adore donc, une vraie addiction, acheter des livres (neufs ou anciens), je ressors à chaque fois de la librairie avec un sourire et une onde de bien-être envahit mon corps. Je suis malade, hein? J'ai été donc très frustrée le week-end dernier en trouvant deux romans qui me plaisaient  et en réalisant à la caisse que je n'avais pas mon portefeuille dans mon sac à main. Grrrrr....

Pourtant, ma PàL est bien là - et je devrais piocher dedans plus souvent...mais certains livres ne me font pas du tout envie!

 

Mes drogues musicales

 

Je parle rarement musique sur ce blog (qui aime les musiques de films autant que moi? LOL) mais je voulais partager avec vous la sortie du dernier album de Lana Del Rey, Ultraviolence. J'avais beaucoup aimé le premier album, un peu moins le deuxième (excepté quelques titres). J'aime son univers et l'atmosphère, je me souviens de son premier clip fabriqué par l'artiste.

 

Attention cependant : ceux qui la trouvaient dépressive dans son premier album devraient  maintenir leur avis car plusieurs titres continuent sur cette lancée comme Pretty when you cry, Sad girl, ou Cruel World.  Lana écrit des chansons tristes et soit on aime, soit on passe son chemin.

 

La chanteuse américaine s'est dit inspirée par les racines du rock et de la soul américaine et cite entre autres les Eagles, Joni Mitchell et Nina Simone (dont elle admire l’œuvre). Et cette influence se ressent ici. L'album est donc plus lent que le deuxième (mais avec quelques titres bien rock) et offre à la chanteuse l'occasion de jouer avec sa voix (que j'aime beaucoup) et qui insupporte tant d'autres ;-)

 

Aux paroles, on retrouve Lana et pour la musique, elle s'est alliée au guitariste et chanteur des Black Eyed Peas, Dan Auerbach.

 

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Bon week-end à tous !