....ou un sacré bol d'air ! Je ne ferai pas un long billet sur ce film, non pas qu'il ne le mérite pas, bien au contraire mais c'est un film basé sur les émotions, mais aussi pour les paysages islandais sublimes, les effets spéciaux utilisés ici à bon escient, l'hommage à toutes ces personnes qui dévouent leur vie à leur métier.
Ben Stiller a choisi d'adapter très librement une nouvelle d'un des auteurs américains les plus connus, James Thurber : The secret life of Walter Mitty fut publié en 1939 dans le magazine Le New Yorker puis publié dans un recueil de nouvelles 3 ans après.
Une première adaptation au cinéma eut lieu en 1947 qui déçut beaucoup le romancier. La version de Ben Stiller est toujours éloignée de l'original, qui décrit la vie de Walter Mitty perdu dans ses rêveries quotidiennes où il vit des aventures extraordinaires, à l'opposé de sa vie réelle, transparent à son boulot et malmené par une épouse dominante.
Ben Stiller campe ici un Walter Mitty effectivement effacé à son travail, mais également dans sa vie personnelle. Célibataire à 42 ans, il a flashé sur une nouvelle employée, Cheryl (Kristen Wiig) comptable, embauchée au magazine Life il y a deux mois, où il officie depuis 17 ans comme responsable des négatifs photos (bureau au sous-sol). Sa vie va être bouleversée lorsqu'il apprend la fin du magazine en version papier (pour une version numérique) avec la suppression de centaines d'emplois et la perte du négatif n°25 envoyé par le reporter photo le plus célèbre de l'agent, Sean O'Connell (Sean Penn).
Afin de retrouver le fameux négatif, Walter Mitty va alors quitter sa petite vie douillette pour s'envoler pour le Groenland, aventure qui le mènera en Islande lors de l'éruption du fameux volcan Eyjafjallajökull (une de mes scènes préférées, lorsqu'un marin tente de lui apprendre à prononcer correctement le nom du volcan - j'ai vécu la même expérience l'an dernier en Estonie, auprès d'un islandais).
S'enchainent ici des paysages époustouflants, des rencontres humaines chaleureuses, jusqu'à son arrivée en Afghanistan à la poursuite du "chat fantôme", et sa rencontre avec le fameux photographe. La scène où il va jouer au football avec les habitants de ces montagnes perdues est sublime.
Évidemment il serait bête de ne pas citer les scènes où il rêve éveillé (ces "absences" lui font du tort dans son travail). Ben Stiller a su utiliser ici de manière intelligente les effets spéciaux où il se transforme en super héros, humilie son chef, impressionne sa collègue - bref, des petites merveilles d'inventivité.
Ces rêves éveillés, j'en ai eu moi-même énormément lorsque j'étais élève au primaire et un peu au collège. Je continue de rêver éveillée, particulièrement dans les transports en commun ou dès que j'ai l'esprit libre de vagabonder. Aussi, ce film m'a particulièrement parlé.
Beaucoup de personnes pensent que cette nouvelle de James Thurber était inspirée de sa propre vie. Enfant, le petite James jouait à Guillaume Tell avec ses deux frères lorsqu'une flèche lui transperça l'oeil. Il perdit la vue. Les médecins pensent que l'imagination débordante du romancier pourrait être expliquée (en partie) par le syndrome Charles Bonnet. Cette maladie d'origine neurologique survient après une perte de la vue, et provoque chez le patient, parfaitement sain d'esprit par ailleurs, des hallucinations visuelles complexes. J'aime à la croire.
Moi qui aime la créativité, j'ai évidemment adoré le jeu avec les photos (célèbres dont celle de Marilyn Monroe) du magazine LIFE - les messages "codés" à l'attention de Walter qui apparaissent subtilement. Bref, le film vous emporte sur un petit nuage pendant 1h40 où la gentillesse redevient une qualité et vous ressortez le cœur plein de ♥♥♥
La réalisation très soignée peut gêner certains spectateurs, pour ma part, c'est le jeu de l'acteur Adam Scott qui interprète le rôle du "liquidateur" - embauché pour virer les employés qui m'a dérangé, sa barbe trop parfaite, son physique trop lisse, son jeu trop appuyé.
Mais sinon un grand merci à Ben Stiller, Kristen Wiig et le plaisir de retrouver la pétillante Shirly McLaine pour ce joli moment de cinéma ! Et un clin d'oeil à Sean Penn qui a la chance de jouer un rôle clé dans ce film - ce négatif n°25 est effectivement à voir !
Une excellente manière de commencer 2014.
Ma note : ♥♥♥
PS : finalement, mon billet est normal !
Ben Stiller a choisi d'adapter très librement une nouvelle d'un des auteurs américains les plus connus, James Thurber : The secret life of Walter Mitty fut publié en 1939 dans le magazine Le New Yorker puis publié dans un recueil de nouvelles 3 ans après.
Une première adaptation au cinéma eut lieu en 1947 qui déçut beaucoup le romancier. La version de Ben Stiller est toujours éloignée de l'original, qui décrit la vie de Walter Mitty perdu dans ses rêveries quotidiennes où il vit des aventures extraordinaires, à l'opposé de sa vie réelle, transparent à son boulot et malmené par une épouse dominante.
Ben Stiller campe ici un Walter Mitty effectivement effacé à son travail, mais également dans sa vie personnelle. Célibataire à 42 ans, il a flashé sur une nouvelle employée, Cheryl (Kristen Wiig) comptable, embauchée au magazine Life il y a deux mois, où il officie depuis 17 ans comme responsable des négatifs photos (bureau au sous-sol). Sa vie va être bouleversée lorsqu'il apprend la fin du magazine en version papier (pour une version numérique) avec la suppression de centaines d'emplois et la perte du négatif n°25 envoyé par le reporter photo le plus célèbre de l'agent, Sean O'Connell (Sean Penn).
Afin de retrouver le fameux négatif, Walter Mitty va alors quitter sa petite vie douillette pour s'envoler pour le Groenland, aventure qui le mènera en Islande lors de l'éruption du fameux volcan Eyjafjallajökull (une de mes scènes préférées, lorsqu'un marin tente de lui apprendre à prononcer correctement le nom du volcan - j'ai vécu la même expérience l'an dernier en Estonie, auprès d'un islandais).
S'enchainent ici des paysages époustouflants, des rencontres humaines chaleureuses, jusqu'à son arrivée en Afghanistan à la poursuite du "chat fantôme", et sa rencontre avec le fameux photographe. La scène où il va jouer au football avec les habitants de ces montagnes perdues est sublime.
Ces rêves éveillés, j'en ai eu moi-même énormément lorsque j'étais élève au primaire et un peu au collège. Je continue de rêver éveillée, particulièrement dans les transports en commun ou dès que j'ai l'esprit libre de vagabonder. Aussi, ce film m'a particulièrement parlé.
Beaucoup de personnes pensent que cette nouvelle de James Thurber était inspirée de sa propre vie. Enfant, le petite James jouait à Guillaume Tell avec ses deux frères lorsqu'une flèche lui transperça l'oeil. Il perdit la vue. Les médecins pensent que l'imagination débordante du romancier pourrait être expliquée (en partie) par le syndrome Charles Bonnet. Cette maladie d'origine neurologique survient après une perte de la vue, et provoque chez le patient, parfaitement sain d'esprit par ailleurs, des hallucinations visuelles complexes. J'aime à la croire.
La réalisation très soignée peut gêner certains spectateurs, pour ma part, c'est le jeu de l'acteur Adam Scott qui interprète le rôle du "liquidateur" - embauché pour virer les employés qui m'a dérangé, sa barbe trop parfaite, son physique trop lisse, son jeu trop appuyé.
Mais sinon un grand merci à Ben Stiller, Kristen Wiig et le plaisir de retrouver la pétillante Shirly McLaine pour ce joli moment de cinéma ! Et un clin d'oeil à Sean Penn qui a la chance de jouer un rôle clé dans ce film - ce négatif n°25 est effectivement à voir !
Une excellente manière de commencer 2014.
Ma note : ♥♥♥
PS : finalement, mon billet est normal !
Joli film, que je vais voir ce weekend :) Pourtant, Ben Stiller et moi... Ton enthousiasme est un moteur :)
RépondreSupprimerJe ne suis pas non plus fan du monsieur mais oui vas-y !
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