J'ignore pourquoi je suis allée voir ce film, je n'avais que très peu lu d'informations à son sujet, vu quelques images plutôt sordides sur un type accro au porno - mais en le voyant à l'affiche de mon cinéma (en v.o), Don Jon de et avec Joseph Gordon-Levitt, j'ai craqué. La bande-annonce, très spéciale (entièrement axée sur des visages d'actrices pornos) a renforcé mes doutes, mais le film les a rapidement chassés.
Don Jon est le surnom donné à Jon, un jeune type du New Jersey (Joseph G.L) qui ne jure que par la musculation, les sorties en boites de nuit (et les nanas qu'il ramène à chaque fois dans son lit), l'église, la famille et le porno. Car si Jon est un véritable tombeur, le sexe réel ne lui apporte rien comparé aux vidéos pornos qu'il regarde en boucle. Accro, il refuse d'en parler et absout ses pêchés (sexe hors mariage et vidéos pornos) tous les dimanches au confessionnal. Bref, Jon est un perfectionniste qui n'aime que sa petite personne. Il croit trouver la perfection en la personne de Barbara Sugarman (Scarlett Johansson), la bimbo ultime - elle est parfaite selon lui. Si parfaite qu'il la présente à sa famille - Jon Sr. (Tony Danza), sa mère et sa soeur (accro aux SMS). Mais Barbara, sous ses airs de cruche, est une femme autoritaire qui a de grands projets pour Don, très vite il doit suivre des cours du soir pour un jour porter un costume-cravate. Il doit surtout lui mentir au sujet de son addiction au porno - elle l'a surpris une fois et depuis il doit utiliser multiples ruses pour savourer son addiction.
Don Jon est le surnom donné à Jon, un jeune type du New Jersey (Joseph G.L) qui ne jure que par la musculation, les sorties en boites de nuit (et les nanas qu'il ramène à chaque fois dans son lit), l'église, la famille et le porno. Car si Jon est un véritable tombeur, le sexe réel ne lui apporte rien comparé aux vidéos pornos qu'il regarde en boucle. Accro, il refuse d'en parler et absout ses pêchés (sexe hors mariage et vidéos pornos) tous les dimanches au confessionnal. Bref, Jon est un perfectionniste qui n'aime que sa petite personne. Il croit trouver la perfection en la personne de Barbara Sugarman (Scarlett Johansson), la bimbo ultime - elle est parfaite selon lui. Si parfaite qu'il la présente à sa famille - Jon Sr. (Tony Danza), sa mère et sa soeur (accro aux SMS). Mais Barbara, sous ses airs de cruche, est une femme autoritaire qui a de grands projets pour Don, très vite il doit suivre des cours du soir pour un jour porter un costume-cravate. Il doit surtout lui mentir au sujet de son addiction au porno - elle l'a surpris une fois et depuis il doit utiliser multiples ruses pour savourer son addiction.
C'est ainsi qu'il va croiser, lors d'un de ses cours du soir, une femme plus âgée, la quarantaine bien avancée, Esther (Julianne Moore) - deux êtres que tout oppose, sauf une certaine tristesse. Esther va venir le questionner et remettre en cause toute sa vie bien ordonnée.
Je ne vais pas tout raconter, mais disons que les premières dix minutes du film m'ont fait un peu peur - je reconnaissais à peine le type très sympa de (500) Days of Summer ou 50/50 ou même l'ado perturbé de Mysterious Skin - Joseph Gordon-Levitt s'est musclé le corps, et gominé les cheveux, au volant d'une voiture de sport, il interprète ce beauf du New Jersey qui préfère le porno au vrai sexe. On le comprend lorsqu'on le voit au lit une première fois, comme pour la musculation - il semblerait que ce soit une activité douloureuse et individuelle. Don Jon est un rigolo - enfin, je ne me serais pas retournée une seconde sur ce type, mais au contact d'Esther, une femme mûre, intelligente et cultivée, qui interprète ici le rôle de sa conscience - il va sortir de cet état végétatif et découvrir le monde.
Le film peut paraitre en effet simpliste, ainsi tous les beaufs du New Jersey pourraient soudainement devenir beaux (plus de gomina) et intelligents au contact d'une femme mûre. Pourtant, j'ai vraiment aimé la rencontre de ces deux êtres, il y a d'abord beaucoup de tendresse et d'humour entre ces deux personnages - elle est la première à lui parler comme un adulte, face à un père caricatural, une mère hystérique et une soeur introvertie, elle lui fait affronter sa propre vie, ses défauts. Tout en restant elle-même, un peu déjantée.
Je ne vais pas tout raconter, mais disons que les premières dix minutes du film m'ont fait un peu peur - je reconnaissais à peine le type très sympa de (500) Days of Summer ou 50/50 ou même l'ado perturbé de Mysterious Skin - Joseph Gordon-Levitt s'est musclé le corps, et gominé les cheveux, au volant d'une voiture de sport, il interprète ce beauf du New Jersey qui préfère le porno au vrai sexe. On le comprend lorsqu'on le voit au lit une première fois, comme pour la musculation - il semblerait que ce soit une activité douloureuse et individuelle. Don Jon est un rigolo - enfin, je ne me serais pas retournée une seconde sur ce type, mais au contact d'Esther, une femme mûre, intelligente et cultivée, qui interprète ici le rôle de sa conscience - il va sortir de cet état végétatif et découvrir le monde.
Le film peut paraitre en effet simpliste, ainsi tous les beaufs du New Jersey pourraient soudainement devenir beaux (plus de gomina) et intelligents au contact d'une femme mûre. Pourtant, j'ai vraiment aimé la rencontre de ces deux êtres, il y a d'abord beaucoup de tendresse et d'humour entre ces deux personnages - elle est la première à lui parler comme un adulte, face à un père caricatural, une mère hystérique et une soeur introvertie, elle lui fait affronter sa propre vie, ses défauts. Tout en restant elle-même, un peu déjantée.
Il en tient beaucoup ici à la performance des acteurs - tous excellents. Joseph Gordon-Levitt a probablement écrit ce rôle pour s'éloigner de ses autres personnages, mais sait aussi interpréter avec brio la transformation de Don Jon en Jon. C'est aussi amusant de retrouver Tony Danza dans le rôle de son père, qui n'a pas beaucoup changé depuis Madame est servie. Ce rôle lui va comme un gant, un beauf qui ne supporte pas son fils sauf lorsque celui-ci présente sa petite amie, la bimbo Barbara - le père est soudainement admiratif de son rejeton. Glenne Headly campe une mère hystérique et attachante qui m'a fait beaucoup rire.
Que dire de Julianne Moore sinon qu'elle emporte toute avec elle ? Un seul de ses sourires et vous êtes fait. On comprend mieux la fascination de Don Jon pour cette femme qui assume ici ses rides, son âge. Une très belle interprétation. Enfin, je me dois de parler de Scarlett Johansson - j'ignore si j'ai déjà cité son nom dans un billet. Personnellement, s'il est clair qu'elle porte à merveille ces robes ultra moulantes et courtes, j'ai un souci avec son visage. Les gros plans lui vont bien car elle a de jolis yeux, une bouche pulpeuse mais en plan moyen, je lui trouve des gros traits et une asymétrie du visage assez marquée. Mais revenons à nos moutons, je l'ai trouvée géniale - d'abord son accent du New Jersey est le meilleur, elle campe une bimbo avec un talent exceptionnel. Elle ne pourra que rapidement vous énerver lorsqu'elle prend sa petite voix de minet et ne cesse d'appeler Jon "Baby". On a juste envie de lui mettre des claques. J'ignore si elle fait exprès ou non de prendre une voix très nasillarde, on rencontre plus souvent ces intonations nasales dans le Sud mais l'effet est réussi. Bref, ce film est à voir en version originale si vous voulez en profiter au maximum.
Les scènes répétées des confessions sont hilarantes comme celles des repas de famille. Le film n'a rien d'exceptionnel, pourtant j'ai craqué pour Esther et Jon - ils sont vraiment mignons et en sachant que le film a été écrit par Joseph Gordon-Levitt, il n'a pas pu s'empêcher d'y apporter une fin heureuse et de la douceur. J'aime aussi le fait qu'il aime ses personnages, comme il arrive à se moquer de lui-même mais aussi de tordre le coup à certaines idées reçues (et serais-je la première à me tromper ? Peut-être que sous ces tonnes de muscles, et de gomina, les beaufs en jogging du New Jersey sont de vrais tendres ?).
Pour les curieuses, on le voit bien évidemment regarder des vidéos pornos et on le voit au lit avec plusieurs femmes, mais rien d'autre - la caméra est concentrée sur le visage de ces femmes en plein extase et sur toutes les positions inimaginables. Pour finir sur une note plus amusante, sachez qu'en sortant de la salle, j'ai aidé une femme bien mûre (plus près des 80 ans) à sortir - je n'ai pas pu retenir un sourire en la voyant. Comme quoi, le film est vraiment grand public. Et comme genre ? Une comédie romantique, sans aucun doute.
Mon avis : ♥♥ (♥)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire