My addictions of the week

Au menu cette semaine : Mandiba, Audrey Tautou, Longmire, The Hobbit, Hélène Berr, The Americans, Millenium, Elephanz, etc.

 

Un temps frisquet, mais si ensoleillé qu'on oublie nos oreilles rougies par le froid - on commande un café à emporter, et installées sur les marches du quai de Versailles, on se réchauffe on soleil.

Cette semaine, j'ai été touchée plus que je ne l'aurais cru par le départ de Mandiba. Contente qu'il ne souffre plus, j'ai réalisé qu'il a aura représenté tout un pan de ma vie. J'étais toute gamine lorsque j'ai vu le concert de Wembley, comme près de 900 millions de téléspectateurs à travers le monde ce jour de 1988. Il faisait beau, la chanson de Simple Minds  "Mandela Day" m'a longtemps trottée dans la tête, et surtout je me souviens de l'apparition de cette jeune américaine avec sa guitare et son "Talkin' about revolution", et puis sa libération - sa visite en France, le jour de mon anniversaire. La victoire des Springboks en 1993 vue à la télé avec ma famille. Et son sourire bienveillant. Toujours ce sourire. Un être bon est parti.

Mes addictions culinaires

J'essaie de me calmer car comme l'ours qui sent le froid arriver, j'ai envie de manger pour faire des réserves. J'ai retrouvé le plaisir de cuisiner gratins, parmentier et casseroles. Et des crêpes, et des pancakes. Bon j'arrête là ! Vous m'aurez compris. 

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Mes addictions télévisuelles 

J'attends de découvrir la série The Americans sur Canal + séries. La série se passe dans les années 80. Le spectateur suit la vie d'un couple américain avec leurs enfants (Keri Russell et Matthew Rhys) parfaitement normal. Mais tout ceci est une couverture. Ils sont en réalité des espions soviétiques. Cette série, j'imagine, s'inspire du scandale qui a secoué l'Amérique il y a 3 ans lorsque le FBI a découvert dix espions dormants, des russes qui avaient réussi à s'intégrer parfaitement dans la société. Ils étaient arrivés en couple et avaient eu des enfants, certains étaient installés aux USA depuis vingt ans. Ils ont été expulsés vers Moscou dans le cadre d'un échange de prisonniers - je me souviens avoir pensé à leurs enfants, qui pour certains ignoraient tout de la véritable nationalité de leurs parents, et se retrouvaient subitement expulsés vers un pays inconnu.

Bon, sinon je continue de regarder la sixième saison de Mad Men, la troisième saison de Scandal et j'ai commencé à regarder la série Longmire sur D8.

La série est inspirée des aventures du héros Walt Longmire, shérif dans le Wyoming - créé par le fantasque romancier Craig Johnson, un pur cowboy. J'ai acheté ses livres que la maison d'édition Gallmeister a eu la bonne idée de ressortir récemment. Je vous les conseille fortement. 

D8 a eu la gentillesse et je les remercie de proposer la version originale, mais comme une autre chaine privée, elle a eu la mauvaise idée de mélanger les épisodes - résultat l'adjoint arrêté dans un épisode, est de nouveau libre comme l'air dans la suivant... je ne comprendrais jamais cette manie de ne pas respecter l'ordre chronologique. Surtout lorsque les histoires se suivent.

Mais bon, j'ai beaucoup aimé retrouvé les plaines américaines, l'action se situe dans le Wyoming (même si le tournage n'a pas forcément lieu là-bas). État que je connais assez bien, des paysages magnifiques et enfin des enquêtes "normales" sans laboratoire et des ordinateurs partout, le héros n'a d'ailleurs pas de téléphone portable. J'adore aussi le personnage de Henry Standing Bear, son meilleur ami, Cheyenne, interprété par Lou Diamond Philipps. Ça fait du bien de voir des indiens à la télévision, des indiens d'aujourd'hui.

Sinon, j'attends de voir sur France 2 le documentaire consacré à Hélène Berr qui sera diffusé le mardi en deuxième partie de soirée. Jeune femme française juive, elle commence à tenir un journal en 1941 alors que les premières lois antisémites apparaissent. Elles vont peu à peu se resserrer comme un étau autour de la jeune femme promise à un grand avenir (elle devait passer son agrégation d'anglais mais en fut interdite). Elle tint ce journal pendant deux ans avant d'être déportée. Son journal fut publié en 1988 pour la première fois. 

Sinon, M6 a la bonne idée de diffuser la mini série originale suédoise Millenium jeudi prochain en deuxième partie de soirée. Bon, j'ai déjà le coffret - j'adore. Je ne suis absolument pas objective. Je vous en parle à chaque fois. C'est terrible, d'ailleurs ce soir... non je ne vais pas encore les regarder ! Je sais déjà que je serais devant mon petit écran jeudi prochain. 

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Mes drogues cinématographiques

La date approche ! Oui, depuis un an j'attends le retour des aventures de la Terre du Milieu - The desolation of Smaug. - bientôt 3h10 de bonheur.  J'ai hâte ! Je crois que je vous ai montré la bande-annonce déjà trois fois. J'ai vu un numéro hors-série du magazine LIRE consacré à Tolkien et j'ai résisté. Mais que ce fut dur ! J'ai vu une vieille interview de Viggo Mortensen, par Jon Stewart qui découvrait qu'un animateur (Stephen Colbert, célébre aux USA) était fan comme moi de Tolkien. Comme le dit Jon Stewart, c'est une maladie. Une addiction.

Dans ce nouvel épisode apparait un personnage qui n'existe pas dans les romans de Tolkien. Peter Jackson a trouvé que l'histoire manquait de personnages féminins, on retrouve donc Evangeline Lilly (de Lost) dans le rôle de Tauriel, un elfe. Si vous voulez faire un sneak peek, cliquez ici.

Je vais aussi aller voir Zulu, j'en ai très envie - j'aime les films noirs, j'ai vu l'interview du réalisateur français sur Entrée Libre - je suis emballée. J'adore Forest Whitaker, et je vais pouvoir voir Orlando Bloom que je ne connais réellement que sous les traits de Legolas pour tout dire.

Sur Canal +, j'ai retrouvé le couple mythique Bélisaire et Prudence Beresford (André Dussolier et Catherine Frot) qui ont retrouvé les enquêtes d'Agathie Christie dans Associés contre le crime en 2012. Si j'ai moins ri que dans les épisodes précédents, je ne me suis pas lassée non plus une minute. J'aime le décalage temporel qui règne dans leurs films, leur envie de voyager et de ne pas être "papi ou mamie". Le film n'a rien d'exceptionnel, mais les personnages sont attachants.

J'ai aussi envie de voir Amour et Populaire, que je n'ai pas vus au cinéma. Mais en ce moment, je préfère lire ou surfer sur Internet. 

Sinon, j'ai vu Casse-Tête Chinois - je prépare un billet donc je n'en parlerais pas ici. Mais j'ai surtout vu un documentaire sur Canal Cinéma consacré à une des mes actrices préférées françaises, Audrey Tautou.

Ce carnet blanc a suivi la jeune femme pendant une année, au gré de ses tournages, de son rôle au Festival de Cannes, ses avant-premières et puis surtout une entrée dans son monde "personnel" qui nous laisse découvrir une jeune femme simple, pudique et très amusante. Ses passions ressemblent beaucoup au miennes (on me l'avait déjà dit, je voulais étudier les grands singes comme elle). J'aime le recul qu'elle a par rapport à sa profession et son statut de star française.

Elle revient sur ses choix cinématographiques, comme celui assez inédit de privilégier le cinéma français (merci ! J'ai adoré tous ses derniers films). J'aime l'idée qu'elle dit ne pas encore "former un tout" et continue de se chercher. Elle dessine, prend des photos, réalise un clip - rit de sa gouaille, de ses petits défauts. Une très belle interview, très attachante d'une jeune femme bien dans ses baskets. J'ai adoré la voir partager ses dessins ou lorsqu'elle répète ses scènes en chinois pour le film de Klapisch.

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Mes drogues musicales 

J'étais allée à un festival (il y a un an ?) avec ma sœur à Stéréophonics et on avait découvert par hasard le groupe nantais Elephanz. On les avait trouvés rafraichissants et puis surtout sur scène, ils assuraient. Car je ne compte plus le nombre de chanteurs qui sur scène sont presqu'inexistants, je parle de présence et de voix.

Ce n'est pas la musique que j'écoute normalement (je suis très vieux rock basse-guitare ou musique de film, et musique électronique) mais j'avais passé un bon moment ce soir-là. Ils sont de retour sur Nantes dans deux semaines, donc ma sœur et moi on y retourne.

Je vous laisse écouter un titre, Elizabeth (leur plus célèbre est Time for a change qui apparemment a fini en pub pour une voiture, comme celui de Holly Siz).