My addictions of the week

Au menu cette semaine :  Retour de Mad Men, la triste fin de Dexter, Jus de tomate, The Secret (ou The Tall Man), YSL, The fantastic flying books of Mr Morris Lessmore, JR (pas le méchant de Dallas), l'Amour fou, Pierre Bergé, Le souvenir de toi, Brigitte Bardot.

  

Les semaines passent vite, je découvre mon nouveau job, j'ai déjà pas mal de dossiers à gérer, mais l'ambiance est bonne, les collègues très sympas et j'adore mon nouvel environnement. Et puis je respire ! Je profite du soleil et des couleurs automnales au maximum, même si mon héritage génétique de marmotte fait son effet (journées plus courtes au niveau ensoleillement + froid = Electra reste au chaud).

Êtes-vous aussi touché par l'effet marmotte ?

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Mes drogues culinaires

Le froid provoque chez moi une folle envie de gratins, de potages et de jus de tomate !
J'adore boire du jus de tomate, j'ai l'impression de manger une tomate fraiche du jardin et de donner de jolies couleurs à ma peau.

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Mes drogues télévisuelles

Au revoir ! Oui, la semaine dernière, j'ai dit au revoir à Dexter, Top of the Lake et Traque en séries !

Si j'étais triste de dire au revoir aux deux héros de la série danoise, faire mes adieux à Dexter fut à l'opposé très facile ! Car je n'ai pas du tout accroché à cette saison, comme les deux précédentes, je m'y suis ennuyée et ici pas de scénario, de suspense - non rien. Et la fin (la toute fin) ne m'a pas du tout plu ! Une grosse déception.  Pas de doute, pour moi cette saison était de trop.  Ou alors je peux le prendre à l'envers, et croire que les scénaristes auront réussi à nous dégouter du personnage et nous ont ainsi aidés à le quitter. Mais là je rêve.

Enfin, j'avoue avoir été un tout petit chouilla déçue également par l'avant-dernier épisode de Top of the Lake - disons que j'ai aimé l'atmosphère, les paysages, retrouver dans cette mini série néo-zélandaise un peu de Twin Peaks - des acteurs formidables et j'ai trouvé le scénario excellent, mais je n'ai pas aimé le comportement de l'héroïne, et puis je savais que son retour dans sa ville natale ramènerait forcément son histoire personnelle au centre du film. Un grand bravo cependant pour les scènes avec les jeunes que j'ai trouvés formidables. Jane Campion sait filmer magnifiquement les adolescents et les voir aider leurs amis, jouer, chahuter .. je ne sais pas, j'ai trouvé ça réconfortant et très beau. L'héroïne a eu parfois des comportements étranges, ne pas comprendre qu'à 13 ans, l'instinct maternel n'est pas aussi présent, qu'elle a encore besoin de s'amuser. En attendant, j'ai adoré tous les acteurs - Elisabeth Moss, très loin de son personnage de Peggy dans Mad Men, démontre ici tout son talent.

Bref, j'ai vraiment aimé cette mini série pour pleins de choses. J'aime toujours autant le travail de la réalisatrice néo-zélandaise.

Comme ma famille et des amis, je m'étais attachée aux personnages de Traque en séries, je savais cependant que la série danoise n'avait jamais eu de suite et le dernier épisode est suffisamment explicite en ce sens. Les danois prouvent une nouvelle fois leur talent ! Le casting, l'ambiance, tout m'a plu. J'étais vraiment triste de voir ces deux protagonistes, devenus si proches, partir à la fin. Et puis, j'adorais les regarder en v.o - le danois est une langue très jolie. Arte est vraiment une super chaine :-)

En plus de fêter le retour de Mad Men - je regarde toujours The Good wife sur Teva et Tunnel sur Canal +, et Scandal sur Canal + séries. Vont-ils intégrer la grossesse de l'actrice principale (Kerry Washington) à la série ? Le réalisateur de Mad Men a annoncé que la septième saison serait la dernière. Snif snif. Il me faut toujours un bon demi épisode pour me replonger dans l'atmosphère feutrée de la série américaine. Nous sommes toujours dans les années 60, les jeunes arborent dorénavant moustache et barbe, les joints ont envahi les soirées. Don Draper reste le même, poursuivi par un passé fantôme et toujours aussi peu fidèle, qu'importe sa femme !

Sur Canal +, j'avais vu les deux dernières minutes d'un film par hasard et j'ai eu envie de le voir en entier (oui, je connaissais la fin mais je n'avais pas saisi certains faits importants). J'ai donc vu le film The tall man (traduit en français par : The secret (sic)), réalisé par Pascal Laugier en 2012.

Le spectateur découvre la petite ville de Cold Rock, ancienne ville minière à deux heures de Seattle, entourée de forêts. Depuis plusieurs années, des enfants disparaissent mystérieusement, les habitants effrayés ont créé une légende autour de ces disparitions : "The Tall Man". Lorsque le petit garçon de Julia Denning (Jessica Biel), sage-femme, est à son tour kidnappé, elle réussit à poursuivre le kidnappeur. Mais peu à peu le spectateur découvre que la victime et le coupable ne sont pas ceux qu'on croit, et la vérité finit par éclater de manière sanglante.

Je n'ai pas eu peur une seule seconde pendant ce film, certaines scènes sont très prévisibles (où elle se cache en quittant le fast food, etc.). J'ai même deviné longtemps à l'avance le devenir des enfants, disons qu'un autre film, enfin l'adaptation d'un livre que j'avais lu avait déjà abordé ce thème (écrit par Dennis Lehane, Gone Baby Gone). Malgré tous ces éléments, j'ai aimé le film et la réalisation, l'atmosphère et le casting. J'ai été agréablement surprise par la prestation de Jessica Biel, qui sait toujours rester un ton en deçà.

Je n'aime pas le titre français (le secret), j'aurais préféré le voleur d'enfants. C'est un être mystérieux qui se sert des bois pour disparaitre. Les paysages sont ceux où se trouvait la petite ville de Twin Peaks - et je connais bien cette région des États-Unis, ayant fait beaucoup la route entre Seattle et le Montana il y a quelques années.  Et si j'ai deviné certains passages, j'ai quand même été déroutée car le début du film entraine le spectateur vers une fausse piste et lorsque le petit garçon est kidnappé, j'ai eu du mal à savoir qui deux deux disaient la vérité.  Je vous mets l'affiche espagnole, je lui préfère la traduction : el hombre de las sombras.  Ce film me prouve une fois de plus que c'est un genre que j'apprécie beaucoup. 

Sinon, je compte regarder cette semaine le documentaire consacré à l'histoire d'amour entre YSL et Pierre Bergé, l'Amour fou diffusé mardi soir en fin de soirée sur France 3. Le lendemain Arte diffuse un reportage sur Brigitte Bardot avec des images inédites de l'actrice française. Si je ne partage pas du tout les idées de Mme Bardot aujourd'hui, j'adore regarder les images de la France des années 50 et 60, et j'ai toujours aimé le fait qu'elle est restée une femme libre.  Et sinon, vous pourrez voir L'auberge espagnole et les Poupées russes sur France 4 avant d'aller au cinéma voir le dernier opus, Casse-tête chinois qui sortira sur nos écrans le 4 décembre prochain.

Sans oublier de regarder sur Arte, le vendredi soir le film Le souvenir de toi qui raconte l'histoire d'amour entre une jeune femme juive et d'un prisonnier politique polonais au camp d'Auschwitz-Birkenau.

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Mes drogues livresques

J'ai repris plaisir à lire, et c'est grâce à Dorothy M.Johnson dont les nouvelles de Contrée indienne me plaisent énormément. J'ai enfin su qui a tué Liberty Valance ;-)  (J'ai le DVD). J'ai fini la lecture et je vous prépare un billet, car j'ai lu deux éditions différentes. 

J'avais arrêté de lire, l'esprit trop préoccupé et puis parce que je n'ai plus que 5' de trajet en tramway, mais je me suis rendue compte qu'il m'arrivait d'attendre le tram cinq bonnes minutes. Donc, j'ai repris et ça fonctionne même si je ne lis plus autant (avant c'était au minimum 25 pages, deux fois par jour).

Pendant longtemps, je ne lisais plus de nouvelles, je m'étais en effet une fois tellement attachée aux personnages que j'avais été en colère contre l'auteur d'avoir écrit si peu les concernant :-)  
 
Cette semaine, j'ai profité de la pause déjeuner pour aller en ville à la maison de la presse regarder les livres (brochés et poche). Comme d'habitude, ça me démange toujours d'acheter de nouveaux livres ! Alors que j'ai chez moi une PàL déjà très conséquente. Ma boulimie livresque est de retour. J'ai craqué en allant de nouveau regarder les livres pour des possibles cadeaux de Noël - j'ai acheté deux livres pour les offrir à ma famille, évidemment je compte bien les lire avant. J'ai surtout pris en photo une vingtaine de livres qui m'ont plus pour préparer ma liste de cadeaux. Et j'en ai oublié ! Est-ce normal, docteur ?

Une amie vient de me prêter un thriller (S.J Watson, Avant d'aller dormir), j'en avais entendu parler autour de moi, je ne travaillais pas vendredi et je l'ai lu en quelques heures. J'ai bien aimé, je vous en reparlerais. Je suis ravie d'avoir retrouvé le plaisir de lire. L'esprit à nouveau allégé. J'ai fini les deux nouvelles de Contrée indienne.

Pour les amoureux des livres, je vous conseille de regarder mon billet du dimanche (A quiet Sunday) ou d'aller sur mon autre blog, consacré aux livres, j'y montre un très joli film animé dédié aux livres, et à leurs amoureux :  The fantastic Flying Books of Mr Morris Lessmore.

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Mes drogues picturales

J'adore la photographie, l'art visuel. Le street art. Et JR en est l'exemple parfait. Je le suis depuis quelques années, j'ai vu qu'Arte lui a encore consacré un reportage. Difficile d'ignorer ses oeuvres, bien plus grandes que celle du mystérieux Bansky à New York (que j'aimerais aussi aller dénicher). JR ne se cache pas. Jeune artiste français, il expose ces photos en noir et blanc dans des lieux atypiques et en grand, très grand format. Il a commencé par des graffitis lorsqu'il a trouvé un appareil photo dans le métro parisien. Le jeune homme organise en 2007 plusieurs expos dont la plupart (Paris ou ailleurs) sont illégales.

Celle qui m'a marquée et m'a fait connaître l'artiste fut lorsqu'il a choisi d'afficher d'immenses images d'Israéliens et de Palestiniens face à face dans huit villes des deux côtés de la frontière (projet Face 2 Face). L'année suivante, il expose dans le monde entier des photos de femmes pour un projet intitulé Women are heroes.

Des banlieues parisiennes aux favelas brésiliennes, en passant par les bidonvilles africains et le Moyen Orient, le jeune continue son métier, il se décrit comme "activiste urbain". C'est un artiste engagé. J'aime le fait qu'il associe les habitants des lieux où il expose. Et puis j'aime beaucoup le résultat, impossible de rester insensible à ces regards.

Bonne fin de semaine !