Chose promise, chose due ;-) Je vous avais promis de vous parler de mes films préférés, et encore je fais dans le "soft", moi qui aime les films de guerre. Difficile de ne pas parler de Midnight Express - un film réalisé en 1978 par Alan Parker devenu au fil du temps un film culte (et une bande-originale avant-gardiste). Aujourd'hui, je me sens un peu vieille en vous en parlant, rassurez-vous je ne l'ai as vu à sa sortie ! Mais je l'ai vu relativement jeune, mon frère avait sans doute la cassette vidéo - je devais avoir une dizaine d'années.
Le scénario est adapté librement du roman de Billy Hayes, une jeune américain arrêté à l'aéroport d'Istanbul en 1970 alors qu'il tentait de dissimuler dans un plâtre deux kilos de haschich. Condamné à une courte peine de prison, il fut rejugé et condamné à 30 ans de prison. Il réussit à s'échapper en 1975.
Oliver Stone a pris des libertés avec l'histoire originale en écrivant le scénario. Il lui invente une petite amie, modifie la cachette de la drogue, invente ou omet d'autres tentatives d'évasion ratées, et surtout change la fin. Enfin, pas la fin en soi, mais la manière dont il recouvre la liberté.
Et surtout Stone dresse un portrait extrêmement négatif de la Turquie. Il s'excusera quelques années après auprès du peuple turc. Il faut dire que le jeune américain va payer cher son trafic, transféré dans une prison sordide, il sera victime de tortures, qui auront marqué longtemps tous les spectateurs, dont moi. Pour l’anecdote, à la lecture du script, la Turquie refusera d'accueillir l'équipe de tournage et le film sera tourné à Malte avec des figurants de plusieurs nationalités.
Mais que dire ? Sinon qu'on ne peut pas lui reprocher ces quelques libertés, car l'objectif n'est pas tant de condamner un pays, mais la violence. Marquant, éprouvant pour vos nerfs. il vous sera impossible de ne pas vous identifier à ce jeune étudiant qui voit sa vie soudainement basculer en enfer. Le personnage comprend très vite qu'il ne tiendra pas longtemps et que sa seule chance de survie est l'évasion.
Le scénario est adapté librement du roman de Billy Hayes, une jeune américain arrêté à l'aéroport d'Istanbul en 1970 alors qu'il tentait de dissimuler dans un plâtre deux kilos de haschich. Condamné à une courte peine de prison, il fut rejugé et condamné à 30 ans de prison. Il réussit à s'échapper en 1975.
Oliver Stone a pris des libertés avec l'histoire originale en écrivant le scénario. Il lui invente une petite amie, modifie la cachette de la drogue, invente ou omet d'autres tentatives d'évasion ratées, et surtout change la fin. Enfin, pas la fin en soi, mais la manière dont il recouvre la liberté.
Et surtout Stone dresse un portrait extrêmement négatif de la Turquie. Il s'excusera quelques années après auprès du peuple turc. Il faut dire que le jeune américain va payer cher son trafic, transféré dans une prison sordide, il sera victime de tortures, qui auront marqué longtemps tous les spectateurs, dont moi. Pour l’anecdote, à la lecture du script, la Turquie refusera d'accueillir l'équipe de tournage et le film sera tourné à Malte avec des figurants de plusieurs nationalités.
Mais que dire ? Sinon qu'on ne peut pas lui reprocher ces quelques libertés, car l'objectif n'est pas tant de condamner un pays, mais la violence. Marquant, éprouvant pour vos nerfs. il vous sera impossible de ne pas vous identifier à ce jeune étudiant qui voit sa vie soudainement basculer en enfer. Le personnage comprend très vite qu'il ne tiendra pas longtemps et que sa seule chance de survie est l'évasion.
Le spectateur ressent chaque coup porté à son corps comme s'il l'avait lui-même reçu. Il perçoit toutes les émotions qui le traversent, de la haine, au désespoir. A cela, il convient d'ajouter le talent du réalisateur, le scénario sans faille et surtout l'admirable performance de l'acteur, Brad Davis, dont je vous parle à la fin de mon billet. Sa prestation est impressionnante de justesse.
Et dès que je repense au film la musique vient me hanter, celle de Giorgio Moroder, un compositeur devenu culte car précurseur de la musique électronique. Vous pouvez l'entendre et l'écouter sur le dernier album de Daft Punk, qui lui rendent hommage dans leur dernier album.
Vous pouvez trouver la bande-originale sur i-Tunes. Mon titre préféré peut s'écouter ici. Il y a des films dont il est difficile d'écrire plus sans dévoiler toute l'histoire, mais la plupart des gens connaissent la fin de l'histoire. Magnifique dans la réalité comme dans le film - même si elle diffère dans les deux histoires, avec celle du film donnant à l'évasion une tournure plus dramatique. Je revois, pour ma part, les premiers pas d'un homme libre avec l'ultime crainte d'être arrêté dans la rue, si proche et si loin de la liberté. Je ressens toujours cette même émotion, immense.
La liberté chez moi est une sorte d'obsession, et sa privation mon pire cauchemar, aussi ce film résonne particulièrement en moi.
Et dès que je repense au film la musique vient me hanter, celle de Giorgio Moroder, un compositeur devenu culte car précurseur de la musique électronique. Vous pouvez l'entendre et l'écouter sur le dernier album de Daft Punk, qui lui rendent hommage dans leur dernier album.
Vous pouvez trouver la bande-originale sur i-Tunes. Mon titre préféré peut s'écouter ici. Il y a des films dont il est difficile d'écrire plus sans dévoiler toute l'histoire, mais la plupart des gens connaissent la fin de l'histoire. Magnifique dans la réalité comme dans le film - même si elle diffère dans les deux histoires, avec celle du film donnant à l'évasion une tournure plus dramatique. Je revois, pour ma part, les premiers pas d'un homme libre avec l'ultime crainte d'être arrêté dans la rue, si proche et si loin de la liberté. Je ressens toujours cette même émotion, immense.
La liberté chez moi est une sorte d'obsession, et sa privation mon pire cauchemar, aussi ce film résonne particulièrement en moi.
Que veut dire Midnight Express ? En fait, dans les deux versions (histoire réelle et film) elle signifie la même chose : l'évasion. Oliver Stone prendra la liberté de l'attribuer à un autre personnage du film, Max. Voici le fameux dialogue qui le mentionne (en anglais car en français, on perd un peu de son effet magique) :
Max : The best thing to do is to get your ass out of here. Best way that you can.
Billy Hayes : Yeah, but how?
Max : Catch the midnight express.
Billy Hayes : But what's that?
Max : Well it's not a train. It's a prison word for... escape. But it doesn't stop around here.
Je n'ai pas lu le livre or j'en ai très envie, surtout que j'ai lu une critique hier qui m'a vraiment emballée (impossible de retrouver le lien). Si l'histoire diffère en certains points, j'ai hâte de connaître le témoignage de Billy Hayes dans le livre. Ce dernier n'était pas non plus un enfant de cœur, il avouera avoir déjà transporté à trois reprises du haschich avant d'être arrêter. Mais il ne méritait en aucun cas les tortures infligées par les gardes lors de son emprisonnement. Le livre, puis le succès du film permirent à la Turquie de se confronter à la réalité de ses prisons et l'échange de prisonniers avec les USA.
Un mot sur l'acteur Brad Davis enfin. Né aux USA, il est décédé à l'âge prématuré de 41 ans. L'acteur obtint la reconnaissance de la profession grâce à ce film avec plusieurs prix d'interprétation. Sa carrière ne décolla jamais vraiment, certains blâment les médias qui écrivirent sur sa sexualité. Il tourna par la suite quelques films, et joua à Broadway. Marié et père d'un enfant, il mourut en 1991.
Longtemps la presse lia sa mort du sida à sa bisexualité (souvenez-vous de l'époque). Ainsi, son épouse, et un témoignage posthume ont établi que si oui, il avait pu éprouvé des sentiments pour les hommes, il était un homme rangé et heureux. Incroyable qu'ils aient du ainsi aborder un sujet aussi privé pour satisfaire la curiosité malsaine des médias. La maladie était peut être plus liée au fait qu'il s'était longuement drogué par intraveineuse jusqu'en 1981. Il découvrit qu'il était porteur du virus quelques années plus tard. Et c'est encore quelques années après que la maladie se déclara, à l'époque, aucun traitement n'existait, aussi il choisit de rentrer chez lui et mourut par suicide assisté.
Comme son personnage, il décida lui-même du choix le plus important de sa vie, et je le remercie pour avoir fait de Billy Hayes, un des personnages les plus symboliques du cinéma moderne et du film une ode criante à la liberté.
Ma note (absolument pas objective) : ♥♥♥♥♥♥
Ah ha oui moi aussi mon chien adore me piquer des trucs : il ne faut jamais rien laisser traîner ! mais je l'aime plus que tout au monde et jamais je pourrais résister à son petit regard d'amour :)
RépondreSupprimerHttp://Fashioneiric.blogspot.com
Coline ♡
et quand j'étais petit j'avais un teckel aussi :) nain comme le tien ! j'imagine... c'est adorable ces chiens mais ça a un sacré caractère ^^
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Coline ♡