Un peu de frissons d'abord : La planète des singes, les origines ou Rise of the Planet of the Apes. Peu de films m'impressionnent, les films d'horreur par exemple me font plus sourire que frémir. Mais certains films me "dérangent", et j'avoue que celui-ci a eu son petit effet sur moi.
J'ai comme tout le monde vu la série des années soixante-dix inspirée du roman de Pierre Boulle, écrit en 1963. Je me souviens aussi de la première adaptation cinématographique, où les limites du cinéma étaient à l'époque flagrantes (les masques de singes portés par des acteurs), mais néanmoins le film avait réussi à faire connaître mondialement l’œuvre du romancier français. Puis Tim Burton décida de s'y attaquer à nouveau en 2001. Si le film n'est pas exceptionnel, les effets spéciaux eux étaient très réussi, j'ai vraiment encore en tête le visage de Ari, interprétée par Helena Bonham Carter.
Cette dernière version a décidé de ne pas montrer le règne des singes installé, et l'arrivée inopinée d'hommes sur la planète Terre mais le commencement de l'évolution de la race simiesque. Car les singes n'ont rien d'exceptionnel au départ, tout est le fruit du travail d'un scientifique Will Rodman, interprété par le beau James Franco, qui tente désespérément de bloquer l'évolution de la maladie d'Alzheimer qui frappe son père en testant une molécule qui régénère les cellules détruites sur des chimpanzés. Sa première expérience étant un échec, il ramène chez lui le premier bébé singe, génétiquement modifié, prénommé César. C'est lui qui mènera les autres singes à leur liberté, et deviendra leur leader. Cette même molécule sera aussi responsable de la disparition des êtres humains, alors qu'ils mènent leur première expédition vers la planète Mars. Vous aurez compris la suite.
Les effets spéciaux sont ceux utilisés pour Avatar, c'est l'acteur Andy Serkis qui interprète le rôle de César - habitué à se travestir de la sorte (Gollum dans le Seigneur des Anneaux, Kong dans King Kong, etc.), il fait un travail magnifique, et le résultat est bluffant.
Si le film n'est pas spectaculaire et parfois un peu trop simple, certaines scènes ont leur effet néanmoins : les singes envahissant les rues, les immeubles ou le Golden Gate (le célèbre pont de San Francisco). Le réalisateur a voulu ici se pencher sur la relation homme-animal. Comme le romancier le souhaitait à l'origine, même si les singes ne font qu'imiter les êtres humains au départ, leur évolution les mènera un jour à les surpasser. Le changement lent de César, le développement de son intelligence est à la fois passionnant et effrayant. Passionnant, car il a établi une relation proche avec son "père" James Franco, et à travers ses yeux, nous permet de voir tout l'amour qui le les lie et effrayant car son ses facultés intellectuelles développées, il réalise subitement sa condition d'animal - "une espèce de macaque", animal de cirque ou cobaye de laboratoire face à la cruauté humaine. La réflexion est bien là, et on ne peut s'empêcher de les encourager à se méfier des hommes.
J'ai comme tout le monde vu la série des années soixante-dix inspirée du roman de Pierre Boulle, écrit en 1963. Je me souviens aussi de la première adaptation cinématographique, où les limites du cinéma étaient à l'époque flagrantes (les masques de singes portés par des acteurs), mais néanmoins le film avait réussi à faire connaître mondialement l’œuvre du romancier français. Puis Tim Burton décida de s'y attaquer à nouveau en 2001. Si le film n'est pas exceptionnel, les effets spéciaux eux étaient très réussi, j'ai vraiment encore en tête le visage de Ari, interprétée par Helena Bonham Carter.
Cette dernière version a décidé de ne pas montrer le règne des singes installé, et l'arrivée inopinée d'hommes sur la planète Terre mais le commencement de l'évolution de la race simiesque. Car les singes n'ont rien d'exceptionnel au départ, tout est le fruit du travail d'un scientifique Will Rodman, interprété par le beau James Franco, qui tente désespérément de bloquer l'évolution de la maladie d'Alzheimer qui frappe son père en testant une molécule qui régénère les cellules détruites sur des chimpanzés. Sa première expérience étant un échec, il ramène chez lui le premier bébé singe, génétiquement modifié, prénommé César. C'est lui qui mènera les autres singes à leur liberté, et deviendra leur leader. Cette même molécule sera aussi responsable de la disparition des êtres humains, alors qu'ils mènent leur première expédition vers la planète Mars. Vous aurez compris la suite.
Les effets spéciaux sont ceux utilisés pour Avatar, c'est l'acteur Andy Serkis qui interprète le rôle de César - habitué à se travestir de la sorte (Gollum dans le Seigneur des Anneaux, Kong dans King Kong, etc.), il fait un travail magnifique, et le résultat est bluffant.
Si le film n'est pas spectaculaire et parfois un peu trop simple, certaines scènes ont leur effet néanmoins : les singes envahissant les rues, les immeubles ou le Golden Gate (le célèbre pont de San Francisco). Le réalisateur a voulu ici se pencher sur la relation homme-animal. Comme le romancier le souhaitait à l'origine, même si les singes ne font qu'imiter les êtres humains au départ, leur évolution les mènera un jour à les surpasser. Le changement lent de César, le développement de son intelligence est à la fois passionnant et effrayant. Passionnant, car il a établi une relation proche avec son "père" James Franco, et à travers ses yeux, nous permet de voir tout l'amour qui le les lie et effrayant car son ses facultés intellectuelles développées, il réalise subitement sa condition d'animal - "une espèce de macaque", animal de cirque ou cobaye de laboratoire face à la cruauté humaine. La réflexion est bien là, et on ne peut s'empêcher de les encourager à se méfier des hommes.
Comme je le disais au début, si les films d'horreur me font rire ou m'endormir (je me suis endormie si si), celui-ci, parce qu'il y a un fond de possibilité - de quoi l'homme est-il capable pour obtenir ce qu'il veut ? C'est parce que Will refuse de voir son père mourir de cette maladie, qu'il commet l'irréparable avant de réaliser son erreur, que je me suis sentie mal à l'aise. Ce film m'a donc "dérangé", moi qui aime beaucoup les grands singes, j'ai toujours rêvé d'aller sur l'île de Bornéo voir les orang-outang ou au Rwanda rencontrer les gorilles, là ils ont réussi à me faire peur. Lorsque le regard de César change, lorsqu'il devient violent, je me suis sentie toute petite. Mais c'était exactement le but du film.
Et puis, vous l'aurez remarquer, ici les premiers rôles sont occupés par les singes, on en oublie presque les rôles occupés par les acteurs. James Franco tire son épingle du jeu, on voit à peine sa petite amie jouée par Freida Pinto, un peu mieux John Lithgow qui joue le père. Un bon film estival qui réussit à mêler action et réflexion.
Un film que je regrette de ne pas avoir vu par manque de temps avant la rentrée. Je me rattraperai en Blu Ray dans quelques semaines !
RépondreSupprimerJe viens de le revoir en vacances dans ma famille. Et ça ne m'a pas dérangé, je le trouve toujours aussi bien. Dérangeant mais fascinant.
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