Que sommes-nous de plus pour les dieux que des mouches importunes et lubriques qu'ils écrasent pour le plaisir ? Vaste question... que Sam Hunter, trente-cinq ans, parfait golden boy, n'avait pas eu à se poser avant que le Coyote ne débarque dans sa vie pour y semer la pagaille. Car l'animal en question n'est pas celui de Tex Avery (quoique), mais l'incarnation d'une divinité crow bien décidée à rendre infernal le quotidien de Sam. Pourquoi lui ? Dans quels buts ?... L'occasion, entre légendes indiennes et réalités yankees, d'une balade ravageuse à mourir de rire, et de peur parfois, au pays des mythes anciens et des machines à sous... (Mot de l'éditeur)
Lorsque mon amie m'a offert deux livres de Christopher Moore, j'ai lu en premier Le lézard lubrique de Melancholy Cove, que j'ai vraiment beaucoup aimé (cf. mon billet), c'est donc avec plaisir que j'ai entamé la lecture d'Un blue de coyote, qui est en fait son premier roman. J'ai alors compris que, lorsqu'on a l'esprit ailleurs, préoccupé, on peut parfois "loupé" une lecture. Je m'explique, lorsqu'un livre me plaît, je le lis en trois ou quatre fois, en deux jours parfois. Trop vite.
Mais, dernièrement les choses ont été un peu compliquées, revenir de trois semaines à l'étranger, pour repartir en un long week-end de quatre jours, tout en ayant pas mal d'obligations, se remettre à travailler sans avoir vraiment le temps, bref je n'avais pas envie de lire le soir, et j'ai du me contenter de mes quinze minutes dans les transports en commun pour me consacrer à ce livre. Et, ce fut une grossière erreur.
Pourtant, l'auteur a toujours le même style littéraire, cette liberté de ton que j'aime tant, son humour débridé et son goût prononcé pour la dérision. L'autre blocage vient de moi, j'ai une passion depuis ma tendre enfance pour les "Indiens d'Amérique", je possède des dizaines de livres, j'ai lu des livres sur leurs croyances, et j'ai eu la chance de vivre quelques mois au Montana et d'aller dans les réserves, et me lier d'amitié. J'ai eu l'opportunité d'assister à des cérémonies traditionnelles.
L'auteur ne dénigre nullement leurs croyances, au contraire, il souhaite que son héros, Sam Hunter, un golden boy, qui a effacé de sa vie toute trace de ses origines Crow, retourne chez lui et reprenne à la fois son véritable nom et son identité Crow. Il décide donc de lui envoyer le dieu Coyote (le farceur, qui ici en est un croyez-moi) qui doit à la fois protéger Samson et le ramener chez lui. Mais Coyote, qui a le pouvoir d'apparaître sous n'importe quelle forme animale, en plus de la forme humaine ne va, bien entendu qu'apporter quiproquos, malentendus et bouleversements dans la vie de Sam.
Bizarrement, j'avais toujours du mal à "rentrer dans le livre", mais une fois la lecture terminée, j'avais apprécié tout ce que j'avais lu. Même si j'ai beaucoup moins ri que dans l'autre roman, je n'avais aucun souci à croire à la présence de ce dieu. Aussi, je me plaignais d'être incapable de profiter de ma lecture, l'esprit toujours préoccupé, lorsque j'ai pu enfin profiter un après-midi d'un jardin et d'un transat à l'ombre pour lire d'une traite une centaine de pages, la solution à mes soucis !
Je l'ai terminé rapidement, réalisant mon erreur - j'ai souvent des périodes de "bibliovore" où je dévore une dizaine de livres en moins d'un mois, et ensuite des périodes de "sécheresse livresque" où mon esprit est trop préoccupé (comme lorsque je préparais des concours). Donc, je ne souhaite pas livrer une critique de ce livre, je reste sur le souvenir du précédent que j'avais beaucoup aimé, et j'aime le fait que cet auteur refuse de tomber dans les préjugés, ou les caricatures.
Le monde de Christopher Moore est un monde de fous, où on doit absolument oublier tout esprit cartésien en passant la porte.
Allez-y sans regrets, lisez mon premier billet et lisez les autres critiques (excellentes) de ce livre. Je le relirai dans quelques années, l'esprit plus léger.
Mais, dernièrement les choses ont été un peu compliquées, revenir de trois semaines à l'étranger, pour repartir en un long week-end de quatre jours, tout en ayant pas mal d'obligations, se remettre à travailler sans avoir vraiment le temps, bref je n'avais pas envie de lire le soir, et j'ai du me contenter de mes quinze minutes dans les transports en commun pour me consacrer à ce livre. Et, ce fut une grossière erreur.
Pourtant, l'auteur a toujours le même style littéraire, cette liberté de ton que j'aime tant, son humour débridé et son goût prononcé pour la dérision. L'autre blocage vient de moi, j'ai une passion depuis ma tendre enfance pour les "Indiens d'Amérique", je possède des dizaines de livres, j'ai lu des livres sur leurs croyances, et j'ai eu la chance de vivre quelques mois au Montana et d'aller dans les réserves, et me lier d'amitié. J'ai eu l'opportunité d'assister à des cérémonies traditionnelles.
L'auteur ne dénigre nullement leurs croyances, au contraire, il souhaite que son héros, Sam Hunter, un golden boy, qui a effacé de sa vie toute trace de ses origines Crow, retourne chez lui et reprenne à la fois son véritable nom et son identité Crow. Il décide donc de lui envoyer le dieu Coyote (le farceur, qui ici en est un croyez-moi) qui doit à la fois protéger Samson et le ramener chez lui. Mais Coyote, qui a le pouvoir d'apparaître sous n'importe quelle forme animale, en plus de la forme humaine ne va, bien entendu qu'apporter quiproquos, malentendus et bouleversements dans la vie de Sam.
Bizarrement, j'avais toujours du mal à "rentrer dans le livre", mais une fois la lecture terminée, j'avais apprécié tout ce que j'avais lu. Même si j'ai beaucoup moins ri que dans l'autre roman, je n'avais aucun souci à croire à la présence de ce dieu. Aussi, je me plaignais d'être incapable de profiter de ma lecture, l'esprit toujours préoccupé, lorsque j'ai pu enfin profiter un après-midi d'un jardin et d'un transat à l'ombre pour lire d'une traite une centaine de pages, la solution à mes soucis !
Je l'ai terminé rapidement, réalisant mon erreur - j'ai souvent des périodes de "bibliovore" où je dévore une dizaine de livres en moins d'un mois, et ensuite des périodes de "sécheresse livresque" où mon esprit est trop préoccupé (comme lorsque je préparais des concours). Donc, je ne souhaite pas livrer une critique de ce livre, je reste sur le souvenir du précédent que j'avais beaucoup aimé, et j'aime le fait que cet auteur refuse de tomber dans les préjugés, ou les caricatures.
Le monde de Christopher Moore est un monde de fous, où on doit absolument oublier tout esprit cartésien en passant la porte.
Allez-y sans regrets, lisez mon premier billet et lisez les autres critiques (excellentes) de ce livre. Je le relirai dans quelques années, l'esprit plus léger.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire