Hier soir, en rentrant je suis tombée par hasard sur ce film, déjà commencé, au début je ne comprenais pas grand chose puis j'ai fini par saisir l'intrigue, un cascadeur, vers 1910, chute et se retrouve paralysé dans un hôpital. Se croyant handicapé à vie, il décide de mettre fin à ses jours.Il rencontre alors un petite fille, autre pensionnaire du lieu, le bras droit dans le plâtre (tenu droit avec une broche) qui ne le quitte plus, et veut qu'il lui raconte une histoire. Il crée alors de toute pièce un conte fantastique où le "black bandit" (lui, héros masqué) et ses amis (tous des patients ou employés de l'hôpital) partent vivre des aventures extraordinaires. Le jeune homme va alors tenter de pousser l'enfant à lui apporter des médicaments (morphine) pour se suicider, mais va s'attacher malgré lui à cette gamine qui l'obligera à accepter une autre fin à sa propre histoire.
Une critique du film et du réalisateur est visible ici, sur un autre blog. Mais c'est son impact visuel qui m'a touché, je n'ai pas pu quitter les yeux de l'écran - le monde créé de son imaginaire est juste parfait visuellement parlant, les couleurs sont stupéfiantes, les décors - esthétiquement parlant ,ce film est un petit bijou. Un vrai coup de cœur, même si l'histoire manque parfois de sensibilité et parce que le réalisateur est justement trop attaché à l'image, je ressors de ce film néanmoins touchée et je vais sans doute m'acheter le Dvd.
Aujourd'hui, j'ai découvert le générique du film, et il démontre parfaitement l'attachement du réalisateur à l'esthétisme, à l'image, c'est un conte onirique extraordinaire :
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